A l'approche des élections (25 novembre prochain), les différents partis se mobilisent et les conseils régionaux se tiennent l'un après. Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) n'a pas fait exception et a tenu son conseil régional du Grand Casablanca vendredi dernier afin d'accueillir les demandes de candidature et discuter les propositions des sections provinciales avant leur approbation finale par le comité central du parti, samedi prochain. Après de longues discussions autour du contexte électoral actuel, les différentes candidatures ont été présentées aux membres du conseil. D'après Abderrahim Bensar, coordonnateur régional du PPS dans la région du Grand Casablanca, « les différentes sections provinciales se sont distinguées par leur forte mobilisation ». En effet, les têtes de liste ont été désignées à Nouasser, Mohamedia, Hay Hassani, Anfa, Aïn Chok, Ben Msik, Sidi el Bernoussi, Aïn Sbaâ, Sidi Othmane et Mediouna. Toutes les provinces ont donc défini leur tête de liste, à l'exception de celle de Mers Sultan Al Fida. Pour ce qui est de la liste des femmes et des jeunes, la section régionale a reçu un bon nombre de propositions. Cette liste a été présentée au bureau politique qui, à son tour, se chargera de la soumettre aux membres du comité central samedi prochain. Lors de cette réunion, le coordonnateur régional du PPS a rappelé les revendications du parti permettant de garantir la probité des élections, les propositions pour la réforme du code électoral par l'élargissement des circonscriptions électorales. Toutefois, « Ces différents mécanismes ont été malheureusement en deçà de nos attentes » relève Abderrahim Bensar. En dépit de cela, le parti a décidé de participer aux prochaines élections. Une bataille qui ne s'avère point facile dans une ville de la grandeur de Casablanca. Toujours selon abderrahim Bensar, cette difficulté se manifeste par la présence de plusieurs lobbies qui compromettent le bon déroulement des élections. Afin d'y remédier, un appel a été lancé lors de cette réunion pour une inscription massive sur les listes électorales car « le boycott n'est pas la solution ». En effet, Ahmed Zaki, membre du bureau politique du PPS a fait remarquer que « Casablanca avait enregistré un taux record de boycott lors des dernières élections ». Il a qualifié ces prochaines élections de « décisives » dans la mesure où elles s'insèrent dans un nouveau contexte de gestion des affaires publiques marqué par l'adoption d'une nouvelle constitution. Chose qui devrait, selon lui, convaincre les Marocains à prendre part à cette mouvance politique. Fatima Farhat, membre du bureau politique du PPS, le rejoint sur ce point et appelle à une plus forte mobilisation pour, enfin, aboutir à l'émergence d'un Parlement et des institutions dotées de plus de crédibilité. Abderrahim Bensar a également insisté sur le grand rôle joué par le PPS dans ce mouvement de réforme qu'a connu le paysage politique et électoral en particulier. Selon lui, « le parti a mené une bataille qui a accompagné les revendications du peuple afin de donner lieu à un arsenal de réformes répondant aux attentes des Marocains ». Evoquant la dernière réforme constitutionnelle ainsi que l'interaction positive de l'institution royale avec les revendications des forces progressistes, le coordinateur régional du parti a mis le point sur des évènements « de grande ampleur » qu'a vécus le Maroc ces derniers temps. Il a ainsi rappelé que la nouvelle constitution dont s'est dotée notre pays, permet un renforcement sans précédent du corps législatif et assure l'indépendance de la justice, le respect des droits humains, etc.