La section locale d'Agadir, en collaboration avec l'espace ingénieur de la modernité et du progrès ont tenu, samedi dernier au siège de l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) à Agadir, une rencontre de communication, sous le thème central « L'ingénieur marocain et l'action politique actuelle ». Cette activité qui s'insère dans le cadre de la sensibilisation et de l'implication des cadres aux mouvements de redressement de notre pays a drainé une panoplie d'intéressés parmi cette profession de haute acuité. Après le mot introductif de Mehdi Arabi, secrétaire-adjoint de la section et responsable local du secteur, au cours duquel il n'a pas manqué d'insister sur l'importance de ces échanges dans le but de tendre des passerelles de concertation autour des questions inhérentes au développement sociétal, il passa la parole, en tant que modérateur, à Charafat Afilal, membre du bureau politique du PPS et coordinatrice nationale du secteur des ingénieurs qui, d'emblée, a passé en revue les profondes mutations qu'a connues notre nation, à l'aune des changements politiques s'opérant, ces derniers temps, à plus d'un registre. « La nouvelle Constitution adoptée quasi unanimement par les marocaines et les marocains a insufflé des bouffées d'oxygène à cette dynamique nationale au profit de laquelle les forces progressistes et démocratiques ont consacré un rôle prépondérant », indique-t-elle devant cette insistance, composée en partie d'ingénieurs de moult domaines. Dans le même sillage, il exhorta l'auditoire de s'associer pleinement dans cet élan dont les finalités ne sauraient être que positives pour un Maroc moderne, juste et prospère. Abordant le second volet de sa pertinente communication, la dirigeante nationale du PPS s'est focalisée sur la situation du secteur de l'ingénieur qui est en passe de se frayer une place au soleil grâce au militantisme inlassable de son instance représentative. L'encadrement politique responsable et assidu de ses dirigeants demeure d'un apport indéniable d'où l'impact et la consécration de l'action politique, conclut-elle. De son côté, Mourad Ghazali, membre du bureau central de l'Union Nationale des Ingénieurs Marocains (UNIM) a mis en exergue les multiples acquis de cet organisme associatif, en termes de réformes sectorielles relatives aux statuts de la profession et aux retombées socio-économiques. A cet effet, l'intervenant mit le point sur le travail performant de cette institution vis-à-vis de ses interlocuteurs gouvernementaux pour mettre sur pied une évolution digne et motivante d'un métier qui constitue, sans nul doute, un pilier nodal dans le processus développemental du pays. « L'UNIM reste un espace idoine d'actions et de suggestions, qui regroupe les constituantes du département, toutes sensibilités et obédiences confondues. Sa démarche loyale et édifiante vise à défendre et consolider les intérêts du secteur, mais également à contribuer efficacement à la promotion et l'essor de la Nation, en perpétuelles convulsions sociétales. C'est pareillement un berceau ouvert à toutes les bonnes volontés, abstraction faite de leur appartenance politique et syndicale. Ses divergences d'appréciations et d'approches font, en fait, sa richesse et sa lance de pointe. En conséquence, c'est avec réjouissance que nous accueillons l'appui notoire des formations politiques notamment le PPS qui déploie un effort considérable dans sa presse, sa députation, son exécutif pour porter soutien et réconfort à nos actions militantes ». Ces interventions aussi intenses que complémentaires ont suscité, par la suite, un débat profond au sein du public, soulevant, en effet, les développements politiques de l'heure, à la veille des premières échéances électorales post-constitutionnelles et les questions d'ordre purement professionnel, à la suite du dernier accord passé par le gouvernement et l'Union Nationale des Ingénieurs Marocains.