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Imilchil : Le Moussem des fiançailles du 15 au 17 septembre prochain
Publié dans Albayane le 17 - 08 - 2011

Les Aït Hdiddou se donnent rendez-vous du 15 au 17 septembre à Imichil, pour célébrer la tradition annuelle du Moussem des fiançailles. Une manière de perpétuer le temps et fêter le lieu et les petites gens de cette zone, en fin d'été avant d'entrer dans une période d'enclavement hivernale difficile.
Le Moussem des fiançailles qui a lieu au village d'Ait Aameur (CR Bouzmou), à une vingtaine de kilomètre d'Imilchil reste le plus grand rassemblement dans la région.
Si le Moussem est devenu surtout célèbre par son activité sociale, dans la mesure où les hommes des tribus voisinantes y viennent pour choisir leur mariée et fêter le mariage collectivement avec d'autres, la manifestation a pris une autre dimension depuis déjà trois décennies. Il s'agit d'un carrefour commercial, les paysans de la région doivent s'approvisionner en vivres pour faire face à une saison d'hivers difficile.
Une grande partie des paysans de la région y font leur principal chiffre d'affaire. Le premier jour, généralement un vendredi est réservé à la vente du bétail, le second à l'achat des produits de première nécessité et le troisième jour au chant et à la danse.
A la joie et à l'allégresse. L'Ahidous bat son plein, femmes et hommes, côte à côte dans une toile de couleur singulière, chantant la vie, l'amour, la résistance, la volonté, le courage et la bravoure, la beauté… Le Moussem revêt aussi une dimension spirituelle, dans la mesure où les tribus de la région viennent se recueillir auprès du Saint sidi Oulmghni. Autre changement de forme, est que les festivités sont organisées il y a deux ans par la province de Midelt, après le nouveau découpage, selon lequel Imilchi relève de la province de Midelt et non plus d'Errachidia, comme autrefois.
A l'origine de cette grande messe, une célèbre légende des plus romantiques, selon laquelle un jeune homme de la tribu Ait Ibrahim aurait succombé au charme d'une jeune femme des Ait Yaaza.
Un amour condamné à cause de la rivalité viscérale existant entre les deux tribus. Devant l'intransigeance des parents, le jeune couple pleurait son affliction, les pleurs formant un torrent de larmes, qui donna naissance aux deux célèbres lacs jumeaux “Isli” et “Tislit”.
Anas Azizi
Protégeons nos enfants contre les services
des employeurs malhonnêtes !!!
En célébrant le 12 Juin 2011, la journée mondiale de la lutte contre le travail des enfants, la communauté internationale a choisi cette année le thème:” NON AUX TRAVAUX DANGEREUX POUR LES ENFANTS” pour cette fin. En effet, vu l'impact négatif, à court, moyen et long terme qu'a ce phénomène qui n'épargne ni les pays nantis, ni ceux en voie de développement, ni les sous-développés sur l'état physique, moral, psychique, social, éducatif etc... des enfants, on a tiré la sonnette d'alarme particulièrement sur le thème suscité et mis l'accent sur la nécessité de lutter contre toute exploitation des mineurs, en général.
Force est de constater que ce phénomène mal sain ne cesse, malheureusement, de gagner du terrain à une allure effrayante, aussi bien en milieu rural qu'urbain en dépit des conventions internationales et les droits de l'homme qui rejettent et stigmatisent le travail des jeunes. Ce forfait social inhumain peut revêtir divers aspects et prendre plusieurs formes.
- Celle-ci quitte le foyer parental pour aller travailler comme bonne chez autrui en s'occupant de toutes les taches ménagères.
- Celui-ci passe toutes ses journées à garder, dans le pâturage, un troupeau de moutons, de chèvres ou de dromadaires.
- Celle-là est contrainte de devenir fermière courbaturée par les travaux agricoles.
- Celui-là travaille comme garçon dans un café ou un restaurant etc.... En outre, il est à signaler que ces jeunes innocents( les deux sexes confondus) abusivement exploités ne manquent pas dans les ateliers, les usines, les fermes, les champs, les épiceries, les boulangeries, les menuiseries, les téléboutiques, chez les mécaniciens, les tailleurs, les couturières etc... Ceci dit, d'autres genres d'exploitation des mineurs pires et très graves résident encore dans :
- La mendicité qui est devenue, à nos jours, un métier très rentable et dont les pratiquants professionnels usent de ces pauvres innocents, de préférence handicapés, afin de bien apitoyer les cœurs charitables.
- La vente des cigarettes en détail par les enfants.
- La pédophilie souvent tue, camouflée et non dévoilée à cause des considérations sociales, des tabous et autres raisons.
- L'infiltration et la vente des différentes sortes de drogues au sein des établissements scolaires.
- L'enrôlement dans les forces armées avec la manipulation et l'usage des armes à feu etc....
O! Parents! Ne savez-vous pas que vous condamnez vos enfants en les envoyant travailler à un age tendre alors que leurs semblables vont encore à l'école ? Sachez que vous les privez, ainsi, de plusieurs besoins juvéniles vitaux indispensables et nécessaires à l'équilibre et à l'épanouissement de la personnalité tels que les jeux, la liberté, la spontanéité, la découverte de soi, l'indépendance, la scolarisation etc...!!! Sachez également qu'ils ne sont pas des adultes en miniatures et que vous les faites vieillir prématurément: les diverses étapes de leur enfance étant estompées et leurs droits violés ! O! Usuriers, exploiteurs des mineurs ! Cessez d'appliquer à la lettre les deux fameuses et malhonnêtes citations: “ APRES MOI LE DELUGE “ et “ LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS” !!! Vous êtes en train d'anéantir et de gâcher une frange de la société censée devenir les femmes et les hommes de demain appelés à contribuer activement au développement économique, social, culturel, spirituel, moral, sportif, éducatif etc... de leur pays !!!
O! Différents services concernés! O! Société civile ! Combattez fermement et continuellement, pas occasionnellement, ce fléau qui affecte négativement notre jeunesse et ternit l'image de notre cher pays !!!
Erfoud : M'hamed Rassam
Tinghir
De la «mauvaise» gouvernance
Le ministère de l'Intérieur a du pain sur la planche. Après le scandale des gouverneurs alliés à un parti politique donné, il y a lieu aussi de mentionner la question de la compétence de certains gouverneurs.
Les populations atteignent parfois le stade de se demander quel rôle a un gouverneur.
La bonne gouvernance devise scandée à cor et à cri par les stratagèmes du département de l'Intérieur reste plutôt lettre morte. Un champ où l'incompétence paraît au grand jour est celle de la préservation d'équilibre entre tribus rivales.
A Tata, comme à Zagora, les gouverneurs se sont montrés assez incompétents face à un dossier épineux opposant deux tribus relevant des deux provinces. Mais, c'est à Tinghir que cette gouvernance s'est trouvée malmenée.
Le premier responsable de cette nouvelle province a échoué à mettre fin aux tensions tribales ayant prévalu dans sa province depuis plus d'un mois de cela.
Sur place, les agents d'autorités, acteurs de proximité, déploient certes beaucoup d'efforts pour garder un certain équilibre tribal, et partant une situation de paix et de sérénité.
Mais, le premier responsable de la province reste aux abonnés absents. Il n'ose même pas valider des procès verbaux de réconciliation dûment signés par ses agents dans les régions, ce qui attise davantage de doute sur ses intentions en la matière.
L'absence des forces de l'ordre durant la deuxième partie du mois de juillet et en début de ce mois, sur les voies publiques, alors que d'intenses batailles sont livrées au grand jour par des tribus de la région, a poussé les observateurs à s'interroger sur son rôle dans ces conflits. Tout comme le manque d'initiatives de sa part pour mettre fin à ce genre de disputes.
Un gouverneur devrait plutôt mettre en synergie, fédérer et catalyser … au lieu de diviser et fractionner. Son poste nécessite la retenue et la pondération… et du coup il doit impérativement éviter les amitiés « dangereuses ».
A-A
«Le cri de Tamazgha» en guise d'hommage à l'atiste M'barek Oulaarbi
C'était un jour noir, un jour triste. Totalement différent des autres jours, tellement mystérieux, c'était le 9 janvier 2011. Les pays du Tamazgha qui signifie l'Afrique du nord, ont soufflé un cri robuste, fort, un cri des hommes libres (Imazighens). J'ai senti une terrible solitude, une énorme tristesse, une angoisse, une anxiété. Des sentiments amères ont élu domicile mon cœur, ont troublé mon esprit et mes larmes coulaient sur mes joues sans arrêt.
J'ai pleuré, j'ai crié au fond de mon cœur. Ma plume pleurait parallèlement en me consolant. Incapable de dormir, j'étais. Et rien qu'une bougie, qui s'est brûlé en laminant ce petit espace qui m'entourait, m'a donné un certain espoir. Mon cœur troublé d'angoisse, criait d'une si profonde douleur. Je l'ai interrogé :” Cœur, quelle est la cause de ta tristesse ?”.
Il m'a répondu d'un mine plutôt mélancolique :”J'ai perdu mon âme, j'ai perdu mon meilleur ami”.
J'ai continué : «Ton âme? Ton ami? Qui est-il ??” Une voix si forte, si haute en colère s'est parlé :”M'barek Oulaarbi” Moi, en toute timidité, j'ai dit en chuchotant: «Est qui est-il ?”
Un cri incroyable est sorti de mon coeur en partant jusqu'au centre du ciel en disant : “ M'barek Oulaarbi, chanteur, poète, militant Amazigh”.
Je lui ai demandé en tout enthousiasme : “Parle moi de cette fameuse personne, sa vie, ainsi que sa personnalité”.
Il m'a répondu : “Sa vie, son âme, ses racines, son sang noble étaient tous ensemble pour défendre, pour parler des souffrances des Amazighs”. Moi en contemplant ce discours, j'ai dit : “Et pourquoi a-t-il trouvé la mort ?
Sa réponse était : “ Sa mort, n'a jamais pu été consommée, tout comme celle de Maatoub Louness , Massinissa Guermah, Said Sifaw et les autres. Mais, il est toujours vivant, en nous et avec nous, et son âme éclaire encore non chemins. Ses fameuses chansons sont toujours répétés par tout le monde : Enfants, Femmes, hommes..., son nom est gravé dans nos esprits, dans nos cœurs, on l'oubliera jamais”
M'barek Oulaarbi, tu es une légende, encore vivant, hier, comme aujourd'hui, comme demain, que ton âme repose en paix.
Abdessamad Elyounsi
«Quand t'auras tes vingt ans!»
Le Norvégien Anders Behring Breivik risque 20 ans de prison en terrorisant la Terre entière et DSK en encourt 74 et 3 mois pour avoir fait quoi? L'amour !
74 ans et 3 mois vous dis-je! Quand on passe en revue les 7 chefs d'accusation, on pense à certains restaurants où on vous rajoute au prix affiché, un pain par-ci, une bouteille d'eau que vous croyiez gratuite par-là, le pourboire et j'en passe …En somme vous avez pris un repas. Et DSK, il a fait quoi? L'amour! Autant le dire tout de suite , je ne suis pas là pour faire l'avocat du diable mais surtout pour constater que sur la même planète, nous sommes loin de nous faire une idée unanime sur la justice. Eh! Après tout, vous l'avez vue la nana à qui il aurait fait l'amour, le diable? Moi je la trouve plus radieuse que ce qu'on a pu en dire. Il me semble même que, telle la Joconde, elle a du mal à dissimuler un certain sourire. Se serait-elle déjà rétablie? Une chose est certaine, c'est que les proches des victimes du terroriste norvégien en ont pour la perpète.
- Les deux cas me diraient certains d'entre vous sont tristes mais, pour autant, je ne me suis pas empêché d'user d'un zeste d'humour pour atténuer la douleur. Et de conclure dans le même sens:
Dans ses “Elucubrations”, Antoine a dit :
“ Le juge a dit à Jules, vous avez tué,
Oui j'ai tué ma femme, pourtant je l'aimais,
Le juge a dit à Jules “Vous aurez vingt ans”,
Jules a dit : “Quand on aime on a toujours vingt ans”.
Question: Jusqu'à quand DSK continuera-t-il à avoir vingt ans?
Réponse: Mme Saint Clair, vous êtes adorable
Voilà ! J'espère que vous vivrez encore vingt ans et que d'ici là on sera arrivé à faire la part des choses entre certains délits comme le vol, le viol le meurtre etc…
Errachidia : Lahcen Faska
Des membres du PAM condamnés pour fraude électorale
Une commune rurale délaissée dans le Sud-est vient de vibrer sur les conséquences d'un scandale électoral.
La cour suprême vient, en effet, d'approuver l'arrêté de la cour d'appel d'Ouarzazate, par lequel le président de la commune rurale de taghzout N'Aït Atta, relevant de la province de Tinghir, a été condamné lui et quatre de ses collègues dans le même conseil, à une peine de 8 mois de prison ferme et d'une amende de 50 mille DH.
Le procès en question a trait à une affaire relative à l'usage de chèques comme garanties lors de la réélection du président de la commune un 25 novembre 2010.
Une fraude électorale passible de peines d'emprisonnement, selon la loi en vigueur.
Outre le cheikh de la commune, père du président, qui avait été également condamné sur fonds du même dossier à huit mois de prison ferme et d'une amende de 100 mille DH, cette affaire a connu aussi la condamnation du frère du président, pour avoir rempli et livré ces chèques aux «fraudeurs bénéficiaires».
Tous les impliqués dans cette affaire relèvent du Parti Authenticité et Modernité (PAM), à l'exception du quatrième vice-président.
La pratique des chèques comme garantie du vote est monnaie courante lors des élections des bureaux de conseils…
A-A


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