Un nouveau traitement contre le cancer a été mis au point par le jeune chercheur marocain, Amin Hajitou, permettant d'éradiquer les cellules tumorales les plus agressives et mortelles. Les protocoles traditionnels utilisés dans le traitement du cancer ont toujours donné des résultats peu satisfaisants aux patients souffrant de la maladie du siècle. La chimiothérapie, l'hormonothérapie ou la radiothérapie ont toutes un taux d'efficacité inférieur à 10%, avec le risque accru d'effets secondaires majeurs et de déficience immunitaire sur le long terme. Un nouveau traitement, en phase d'expérimentation clinique, permet de modifier génétiquement des virus bactériens dans le but d'attaquer les cellules cancéreuses. Appelés « « acteriophages » ou « virus bactériens », ces virus sont codifiés pour éliminer toutes les souches de cellules tumorales en l'espace d'une année, y compris les tumeurs agressives et mortelles du cerveau. Chef d'une équipe de thérapie génique et directeur des études doctorales en médecine, neuroscience et santé mentale au sein de la prestigieuse université « Imperial College de Londres », le Professeur Amin Hajitou a déclaré à la MAP que ces virus bactériens « sont des nanoparticules d'une longueur de 880 nanomètres qui existent partout, même dans nos estomacs et nos intestins », et que loin d'être virulents, ils nous protègent contre les bactéries où ils vivent. Lancé sous le nom de « viro-thérapie », le procédé, qui a été vanté par le quotidien « The Evening Standard » et la revue scientifique « The New Scientist », fait l'objet d'études approfondies de la part de l'équipe de recherche du professeur, en particulier sur les tumeurs incurables du cerveau. 90% des patients diagnostiqués avec une tumeur cérébrale décèdent dans les cinq années qui suivent la détection du Cancer. Les échecs des traitements classiques sont causés par l'insuffisance de la dose administrée, le mauvais ciblage et la barrière hémato-encéphalique qui protège notre cerveau. L'efficacité des virus bactériens est due principalement à leur capacité naturelle de traverser la barrière hémato-encéphalique, d'épargner les cellules saines, et de s'attacher aux récepteurs des cellules tumorales malignes provoquant ainsi la cytolyse à travers la production d'une protéine toxique.