Le ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a appelé à la création d'une institution nationale pour améliorer les conditions des employés dans les institutions médiatiques nationales, et ce en phase avec le chantier royal relatif à la généralisation de la protection sociale. Bensaïd a souligné, dans un discours qu'il a prononcé lors de la journée d'étude organisée à l'occasion 10e anniversaire du dialogue national «Médias et Société que « si nous voulons des médias forts et objectifs qui donnent une certitude à l'information et fournissent une analyse sobre, nous devons d'abord améliorer les conditions sociales et financières des employés du secteur, en mettant à jour la convention collective, et en augmentant le revenu minimum des journalistes « . Bensaïd a souligné qu' »il est inconcevable que le journaliste reste en dehors de ces ateliers dans toutes leurs dimensions ». Et d'ajouter: » nous parlons du dialogue national « Médias et Société », donc il faut rappeler que l'amélioration des conditions sociales des employés du secteur des médias était parmi les recommandations du Livre blanc. Dans un contexte connexe, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication a indiqué que l'aide publique est passée de 65 millions de dirhams annuels à plus de 200 millions de dirhams annuels, soulignant qu'elle sera répartie selon de nouvelles normes, un cahier des charges clair et une logique qui rompt avec certaines pratiques antérieures. Bensaïd a ajouté : « Les médias d'aujourd'hui étaient et sont toujours une nécessité dans la vie des citoyens, hommes et femmes, à condition qu'ils soient des médias sérieux et responsables qui fournissent des informations correctes, combattent les fausses nouvelles, fournissent des analyses et des opinions qui contribuent à la formation des jeunes et transmettent des connaissances au grand public. » Il a insisté sur la nécessité « d'évaluer l'étape précédente, et d'en tirer le pour et le contre, surtout après que notre pays a adopté le Code de la presse et de l'édition. Ce dernier doit être revu en profondeur, si nous voulons une presse forte, au Maroc et à l'étranger. Le responsable gouvernemental a déclaré que le modèle économique des entreprises de presse sera revu en encourageant l'investissement, en soutenant les ressources humaines et en présentant une nouvelle philosophie de soutien public. Selon Bensaïd, « ce à quoi notre pays est exposé, en terme de tentatives de provocation, par les opposants à notre unité nationale, nous oblige à disposer de médias écrits, visuels et électroniques, présents au moins au niveau régional et continental, qui transmettent les réalisations du Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi.