Le Caire, 27/07/06- Les pays signataires de L'Accord d'Agadir (Maroc, Egypte, Tunisie et Jordanie) tiendront une réunion en août prochain pour mettre au point un plan de mise ne oeuvre de cet accord, a annoncé mercredi le ministre égyptien du commerce et de l'industrie Mohamed Rachid. L'entrée en vigueur de cette accord, signé le 25 février 2004, permettrait aux pays signataires, selon le responsable égyptien, de profiter de la formule des joint-ventures pour la fabrication de produits finis à partir de composants provenant des quatre pays et de leur commercialisation à l'intérieur des marchés locaux où dans l'Union européene. Parmi les objectifs de l'accord, le ministre égyptien a cité l'exonération des produits industriels et agricoles d'origine nationale de toutes les taxes douanières, des taxes et impôts similaires et des de toutes les barrières douanières. L'Accord d'Agadir constitue l'un des mécanismes importants pour l'instauration d'un marché commun arabe et le renforcement de la coopération euro-méditerranéenne, a-t-il précisé, rappelant que cet accord demeure ouvert, sous caution des quatre pays membres, à l'adhésion des pays méditerranéens membres de la Ligue Arabe, qui ont des accords de partenariat ou de libre échange avec l'UE. De son côté, le conseiller du ministre égyptien du commerce et de l'industrie Sayed Al-Boss, cité par l'Agence égyptienne d'information (MENA), a estimé que l'entrée en vigueur de l'Accord d'Agadir renforcerait la complémentarité et pourrait imprimer un "saut qualitatif aux relations économiques et commerciales" des pays membres. Cela contribuerait positivement à la complémentarité industrielle entre ces pays et renforcerait la complémentarité régionale, particulièrement face aux difficultés rencontrées dans les négociations multilatérales au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a-t-il expliqué. Cet accord permet aussi de coordonner les politiques économiques aux niveaux global et sectoriel, en particulier en ce qui concerne le commerce extérieur, l'agriculture, l'industrie, les régimes fiscaux et financiers, les douanes et les services, a-t-il ajouté, précisant que les pays membres devraient également penser au "rapprochement des législations" économiques afin de favoriser l'émergence d'un "climat favorable aux conditions d'intégration".