Le Maroc abritera en décembre la Coupe du monde prochain des clubs dans deux villes : Agadir et Marrakech. Une délégation de la FIFA devrait rencontrer bientôt un comité composé de responsables de la FRFM et du ministère de tutelle. Cinq équipes sont déjà assurées de jouer cette première Coupe du monde des clubs organisée sur une terre africaine : Auckland (New Zeland), Monterrey (Mexique), Bayern Munich (Allemagne), Atlético Mineiro (Brésil), et le Raja de Casablanca (Maroc). Il ne reste désormais qu'à attendre la fin de la Champions League d'Afrique et d'Asie pour connaître les deux autres clubs qui vont compléter le tableau final. La compétition se déroulera dans les villes d'Agadir et Marrakech du 11 au 21 décembre. Ceci dit, avant de recevoir tout ce beau monde, la FIFA (organisatrice de l'évènement) voudrait que tout soit parfait. Pour cela, le Maroc a dû offrir des garanties à l'instance mondiale de football pour qu'elle se rassure. Sepp Blatter, le président de la FIFA, ne jure que par les garanties et ne pense qu'à l'argent. Les responsables marocains ont dû mettre le paquet : le ministère de la jeunesse et des sports a promis d'apporter sa garantie pour un bon déroulement de l'évènement au Maroc : une somme de 700 millions de dirhams aurait été promise pour se conformer aux exigences de la FIFA. Le Maroc attendait de cette instance internationale un geste pour sa longue patience où il a vu à chaque fois sa demande d'organiser la vraie Coupe du Monde échouer ; il a été récompensé par cette compétition dont l'aura n'est pas si semblable à la fête de football. La FIFA avait annoncé que le Maroc serait l'hôte de l'évènement le 17 décembre 2011. A noter que le Maroc était le seul candidat après que l'Iran et l'Afrique du Sud aient retiré leurs candidatures. Ces derniers avaient souligné que leurs pays perdraient plus qu'ils gagneraient en organisant cette coupe du monde des clubs. Réunion à haut niveau La FRMF avait constitué un comité de surveillance et d'organisation afin d'assurer un bon déroulement des préparatifs pour accueillir cette manifestation sportive. Présidé par Karim Alem, conseiller du président de la FRMF, ce comité local (LOC) serait en contact avec la FIFA pour l'informer en temps réel de tout ce qui a trait à cet événement. D'ailleurs, quand Karim Alem ne ferait plus partie du bureau fédéral, puisque Ali Fassi Fihri a annoncé qu'il ne se représentera pas à un deuxième mandat, cela pourrait déranger la FIFA. Cette dernière a déjà demandé à la FRMF des explications concernant le report de l'assemblée générale. La FIFA croit à une ingérence du ministre de la Jeunesse et des sports Mohamed Ouzzine dans les affaires du football national. Ce qui pourrait exposer le Maroc à des sanctions et interdictions de compétitions comme le stipule le règlement de la FIFA, mais, le ministère et la FRMF avaient nié toute ingérence. Les prochaines réunions FIFA – FRMF – ministère, seront déterminantes. La FIFA cherchera à assurer son image, sa notoriété, et ne permettra jamais qu'on «gache» ses fêtes.