Lors d'une journée de communication, tenue samedi à Agadir, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a décliné les grands chantiers et principaux axes de réforme qui sous-tendent l'action de son département. Lors d'une journée de communication, tenue samedi à Agadir, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a décliné les grands chantiers et principaux axes de réforme qui sous-tendent l'action de son département. Présentant les grands axes de réforme dans les médias qu'entreprend son département, samedi à Agadir, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a noté que l'évolution des médias électroniques s'accommode mal d'un essoufflement de la presse écrite. Cette dernière, naguère dynamique, a vu le nombre des titres publiés passer de 30 à moins de 4 journaux réguliers. M. El Khalfi a également soutenu que le secteur médiatique est appelé à aller vers une presse de proximité, à opérer sa mue selon une approche participative basée sur quatre principes: mise à niveau du secteur, reconnaissance juridique de la presse électronique, renforcement de l'auto-organisation de la profession et assimilation des nouveautés technologiques. Ceci, a-t-il soutenu, sous-entend la mission première de “service public” qui est le propre d'une presse résolument orientée vers la protection et la consécration de la diversité. Le ministre n'a pas éludé l'impératif d'assurer la formation et la formation continue des professionnels, à même de leur permettre d'être à la page des nouveautés technologiques ou d'améliorer leurs conditions sociales. Un Institut supérieur des métiers audiovisuels et du cinéma Sur le registre audiovisuel, Mustapha El Khalfi a mis l'accent sur la nécessité de relever le défi du passage au numérique au plus tard en juin 2015. Quant à la couverture radiophonique et télévisuelle, le ministre a souligné le besoin impératif d'élargir cette dernière, notamment dans les zones limitrophes, tant que ça relève de la “souveraineté médiatique du pays”. A cet effet, M. El Khalfi a fait état de la détermination de son département à tenir “au printemps prochain” un colloque devant être sanctionné par un cahier de charges ou un contrat-programme, la création d'un Institut supérieur des métiers audiovisuels et du cinéma (dont l'ouverture est prévu en 2013) et l'ouverture, sur un portail électronique pour garantir transparence et émulation, de la concurrence devant les sociétés de production. Le Maroc en compte plus de 160 qui emploient près de 2.000 personnes, avec un chiffre d'affaires d'environ 500 millions de dirhams.