La triste et dramatique fin de l'artiste Abderrahman Choukir, retrouvé pendu dans la villa familiale inhabitée de la cité chic Suisse d'Agadir, jeudi 9 octobre, par des membres de sa famille, a affligé ses parents, sa famille et ses amis. La police judiciaire, arrivée sur les lieux du drame, a constaté la mort par pendaison de Abderrahman Choukir. Si la thèse du suicide est envisagée, il faudra attendre les résultats de l'autopsie du corps pour tirer les conclusions et déterminer les circonstances du décès. Morose et renfermé sur lui-même les derniers jours de sa vie, le défunt, selon ses amis, devait traverser une période difficile pour des raisons inconnues. Abderrahman Choukir laisse derrière lui une veuve et trois enfants, des parents et des amis consternés, autant par la violence de la nouvelle que par son absurdité et son mystère. Homme de culture, pétri d'une sensibilité artistique créatrice, le défunt a partagé, pendant des années sa passion pour le théâtre, le cinéma ou encore pour le mouvement associatif avec beaucoup d'autres artistes.