L'Instance locale des forces de gauche d'Agadir, récemment fondée, engage un bras de fer avec le wali de la région Souss-Massa-Draâ et gouverneur de la préfecture d'Agadir Idaoutanan. Elle reproche, dans une lettre adressée au wali le 09 mars dernier, d'avoir exclu les formations politiques dans le processus de consultations engagé avec les présidents des communes dans le cadre du découpage qui prévoit l'amputation du territoire de la municipalité d'Agadir de sa partie nord-ouest correspondant au port et à la zone industrielle et résidentielle d'Anza et du haut Anza. De ce fait, émergera une nouvelle commune urbaine qui annexe les zones amputées au nouveau centre urbain d'Aourir (avec Taghazout). L'Instance locale des forces de gauche d'Agadir s'étonne de cette discrimination qui ignore les recommandations de la note ministérielle du ministère de l'Intérieur qui stipule une approche participative dans la redéfinition communale favorisant de larges concertations. N'ayant pas obtenu gain de cause auprès des autorités de la wilaya, l'Instance a envoyé le 14 avril courant une lettre de protestation au ministre de l'Intérieur l'appelant à intervenir pour mettre fin à cette discrimination qui va à contre-courant des valeurs de démocratie et de droit. C'est dans cette optique de protection des acquis démocratiques que l'Instance s'élève contre la position unilatérale de la wilaya vis-à-vis du droit de tous les acteurs politiques à participer avec efficience dans l'édification du pays.