La 4ème édition des assises nationales du tourisme se tiennent à Agadir, les 9 et 10 décembre. Outre le bilan et l'agenda de l'année prochaine, trois thèmes principaux animent les débats de cet évènement : les ressources humaines, le pilotage institutionnel et le tourisme responsable. EN quoi se différencie la quatrième édition des assises nationales du tourisme de celles qui ont précédé ? C'est surtout à cette question qu'ont répondu les principaux organisateurs de l'évènement lors d'une conférence de presse, organisée le 1er décembre à Casablanca. Ce sont le ministre du tourisme, Adil Douiri et Jalil Benabbes Taarji, le président de la Fédération Nationale du Tourisme (FNT) qui ont animé cette conférence et apporté des précisions sur le programme de ces assises. Il faut dire d'abord que les deux partenaires qui organisent ensemble plusieurs activités se sont mis d'accord pour répartir les tâches de manière claire et nette. Si c'est le ministère du tourisme qui pilote l'organisation des assises internationales qui sont organisées annuellement durant le mois de février (les prochaines assises internationales auront lieu à Fès), la fédération pilote l'organisation de celles nationales. Donc, les 4ème assises nationales, programmées les 9 et 10 décembre, sont pilotées par la FNT qui est soutenue par le ministère du tourisme mais aussi l'ONMT (office national marocain du tourisme). Le ministre du tourisme, Adil Douiri, tout en admettant que les assises nationales permettent de préparer les assises internationales et donnent l'occasion aux professionnels de s'exprimer, a admis que l'appellation des assises nationales devrait peut être changer pour qu'il n'y ait plus de confusions entre les deux. Jalil Benabbes Taarji a, lui, tenu à préciser que la quatrième édition de ces assises maintient le schéma traditionnel adopté lors des éditions précédentes. C'est-à-dire qu'il sera question de la présentation du bilan, « qualitatif et quantitatif » de l'année 2006 et l'agenda de l'année prochaine. D'ailleurs, les deux partenaires se sont retenus de s'exprimer sur ce bilan ou sur cet agenda avant que cela ne soit dévoilé lors des assises. Tout ce qui a été dit, à ce sujet, c'est que c'est une occasion pour le secteur privé et les pouvoirs publics du tourisme d'établir un bilan détaillé de la « Vision 2010 » à fin 2006 et d'arrêter conjointement l'agenda 2007. Ils ont par contre procédé à une levée de rideau sur le programme de cette rencontre qui aura lieu à Agadir. Il s'agit de 3 thèmes majeurs : la formation professionnelle, le renforcement de l'actuel dispositif de pilotage institutionnel (tant national que régional) et le tourisme responsable. Selon Jalil Taarji, « si les exercices classiques (bilan et agenda) ne diffèrent en rien des éditions précédentes, le nouveau de l'actuelle édition, ce sont surtout le maintien des thèmes de la formation professionnelle et le pilotage institutionnel ». La question des ressources humaines sera débattue entre les intervenants du secteur privé et du secteur public. Quant au pilotage institutionnel, il traitera des attributions des différents intervenants « pour déterminer le rôle de l'ONMT, des CRT (centre régionaux de tourisme), des collectivités locales », a souligné le ministre du tourisme, Adil Douiri. « Nous avons l'impression, ajoute-t-il, que nous avons beaucoup parlé du marketing, de l'ONMT, de l'open sky... Et avancé dans ces chantiers. Nous voulons, aujourd'hui, parler des ressources humaines, de la répartition des tâches entre les différents intervenants... Ceci constitue la 3ème phase de l'application de la vision 2010. Ce sont des chantiers d'accompagnement de cette vision sur le plan qualitatif », a-t-il déclaré. Quant au troisième thème, le tourisme responsable, il sera l'occasion pour présenter la charte, le guide et le label du nouveau « Comité Marocain pour le Tourisme Responsable » (CMTR). Ce comité est composé conjointement du ministère de tourisme, de la fédération du tourisme et des agences de voyage. L'objectif est d'insister sur les valeurs, la culture et les traditions marocaines qui doivent être prises en considération lors de la réflexion autour de l'industrie touristique.