En Equateur, aucun des 2 principaux candidats à la présidentielle n'a remporté la majorité absolue, et les instituts de sondage ont conclu à une très légère avance du milliardaire, Alvaro Noboa, sur l'ancien ministre de l'Economie, Rafael Correa. Une concurrence féroce entre les 2 candidats s'est d'ores et déjà engagée, en prévision du 2e tour de scrutin, prévu pour le 26 novembre. L'ancien ministre de gauche promet des réformes politiques, alors que le magnat de droite, fait miroiter des crédits à faible intérêt et davantage de logements sociaux. Plus de 9 des 13 millions d'habitants que compte la population équatorienne, en droit de voter, se sont rendus aux urnes dimanche pour choisir un président, ainsi que les 100 membres du Congrès, et une centaine de représentants des conseils provinciaux et municipaux. Le président actuel du pays, Alfredo Alacio, qui s'exprimait lors d'une cérémonie d'ouverture, précédant le scrutin, a déclaré que les résultats de la consultation électorale seraient respectés. Alfredo Alacio Président équatorien "Aujourd'hui, chacun de nous accomplira son devoir électoral. C'est une action symbolique pour construire un meilleur avenir pour nous tous." L'ancien ministre de l'Economie et des Finances, Rafael Correa, et l'homme d'affaires, Alvaro Noboa, sont les deux principaux candidats en lice. M.Correa, allié du président vénézuélien, Hugo Chavez, s'est engagé à suspendre les négociations sur une zone de libre-échange avec les Etats-Unis,à rééchelonner la dette extérieure de l'Equateur et à faire participer le pays au mouvement d'intégration de l'Amérique latine. Il s'est également engagé à organiser un référendum populaire sur une nouvelle Constitution et à renforcer les pouvoirs présidentiels. A l'opposé, Noboa a cherché à conquérir les classes moyennes et ouvrières. Il s'est déclaré candidat libéral, prêt à signer l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis et à encourager les investissements. Noboa qui est la plus grande fortune de l'Equateur, se présente à la présidentielle pour la 3e fois. En outre, il ambitionne de moderniser la police nationale, et de mobiliser les communautés par le biais d'organisations de quartier. Selon les estimations qui ont suivi la fin du srutin, ni Correa ni Noboa n'ont remporté suffisamment de voix pour être élu dès le premier tour. Le vainqueur aurait nécessité 50% des voix, ou 40% des voix et 10 points d'avance sur son rival. Un 2e scrutin décisif s'avère nécessaire. Il aura lieu le 26 novembre. Wang Lie, CCTV