Alors que le Parlement italien entame lundi après-midi l'élection du futur président du pays, Romano Prodi a proposé un candidat de dernière minute, Giorgio Napolitano, pour tenter de parvenir à un consensus avec la droite. La majorité qualifiée est requise pour élire le président lors des trois premiers tours de scrutin et aucun candidat ne semblait devoir s'imposer lors de la première séance de vote lundi après-midi. A la dernière minute, le futur chef du gouvernement Romano Prodi a proposé un nouveau candidat, le sénateur à vie Giorgio Napolitano, dans l'espoir de parvenir à un consensus avec la droite. Silvio Berlusconi avait à nouveau rejeté dimanche le candidat initialement présenté par la coalition de centre-gauche, Massimo D'Alema, ancien président du conseil et chef des Démocrates de gauche. Silvio Berlusconi n'avait pas encore commenté la candidature de Giorgio Napolitano, un ancien communiste. Mais le chef du gouvernement sortant avait déjà jugé "indécente" la candidature "d'un homme politique d'un parti de gauche". Toutefois, certains dans la coalition de centre-droite de Silvio Berlusconi se montraient plus prudents sur les chances de Giorgio Napolitano, un ancien ministre de l'Intérieur âgé de 80 ans, plutôt respecté. Après la courte victoire de son camp aux législatives des 9 et 10 avril dernier, Romano Prodi doit attendre l'élection du successeur de Carlo Azeglio Ciampi pour être nommé à la présidence du conseil et former son gouvernement. Le président, élu pour sept ans, est désigné par le Parlement et des représentants des régions.