طالبت جمعية الدفاع عن حقوق الإنسان بالمغرب،التي تنشط بفرنسا، والي جهة "ليسون" بإطلاق سراح مواطن مغربي يتواجد بأحد مراكز الاعتقال الخاصة بالمهاجرين بدون أوراق،و المهددين بالطرد إلى بلدانهم الأصلية.واعتبرت الجمعية في رسالة لها،توصلت الحدود بنسخة منها،هذا التوقيف "غير قانوني"،يهدف إلى النفخ في عدد المطرودين تبعا لسياسة معينة متبعة اليوم في فرنسا.الحدود تنشر الرسالة كما وردت عليها: L'ASDHOM demande de libération et la régularisation de M. El Ouanzi Monsieur le Préfet, L'Association de Défense des Droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM) a appris avec stupéfaction et inquiétude l'arrestation du jeune étudiant marocain, Achraf El Ouanzi pour défaut de titre de séjour. Cette arrestation est survenue suite à un contrôle au faciès après une dénonciation qui nous rappelle malheureusement un temps qu'on croit révolu. Vous avez émis à son encontre un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière après l'avoir retenu au centre de rétention de Palaiseau. Il est passé en audience, le 20 janvier, au tribunal administratif de Versailles pour être fixé sur son sort. Le juge administratif a préféré attendre que son dossier à la préfecture soit réexaminé avant de se prononcer. L'ASDHOM considère que les conditions de l'arrestation de l'étudiant, Achraf El Ouanzi, sont inadmissibles et donc condamnables. Cette arrestation est illégale et nous la condamnons puisqu'elle s'inscrit à l'évidence dans une politique du chiffre dictée par les ministres Hortefeux et Besson. Elle est indigne des valeurs dont se proclame la France. L'ASDHOM exprime sa solidarité avec Achraf El Ouanzi et se joint à la Ligue des Droits de l'Homme dont il est membre et au Collectif qui s'est créé pour lui venir en soutien pour réclamer sa libération afin qu'il puisse continuer ses études à Paris XI dans la sérénité. Achraf El Ounzi n'est ni un criminel, ni un terroriste. Il est en France depuis six ans pour poursuivre des études. Il a le droit d'y vivre en paix. Monsieur le Préfet, Nous vous demandons d'annuler l'APRF que vous avez pris à l'encontre d'Achraf El Ouanzi et de procéder à sa libération immédiate et sa régularisation. Veuillez croire, Monsieur le Préfet, en notre considération. Paris, le 21 janvier 1010 Pour le bureau exécutif de l'ASDHOM Ayad Ahram Secrétaire général في الصورة الكاتب العام للجمعية عياد أهرام