Jerry Matjila avec Antonio Guterres / UN Cyril Ramaphosa, président sud-africain. / Ph. Rodger Bosch - Reuters L'organisation des Nations unies a célébré, le 9 janvier, son 75e anniversaire. Une cérémonie placée sous le thème : «Maintenir la paix et la sécurité dans le respect de la Charte des Nations unies». A cette occasion, le Conseil de sécurité a invité ses membres à une session extraordinaire. Une séquence ponctuée par des prises de paroles de leurs ambassadeurs respectifs. Le représentant de l'Afrique du Sud a saisi cette tribune pour mettre en garde contre la menace que représentent les «intérêts politiques» sur «le respect du droit international et l'autodétermination dans des cas tels le Sahara occidental et les territoires palestiniens», a estimé Jerry Matjila. Le diplomate sud-africain a d'ailleurs été le seul à évoquer la question du Sahara occidental lors de cet événement. Et pour cause, l'actuelle composition du Conseil de sécurité ne compte aucun autre allié déclaré du Front. L'Amérique du sud, traditionnellement pro-Polisario, est représentée par la République Dominicaine et Saint Vincent et les Grenadines. Deux Etats ayant rompu avec la «RASD» en 2010. Il en est de même pour l'Afrique, avec le Niger connu pour sa proximité avec le Maroc et la Tunisie, qui observe une «neutralité» sur le dossier. Cet élan de solidarité de l'Afrique du Sud avec le Polisario est appelé à se poursuivre, d'autant que le pays célèbre, à partir de ce samedi 11 janvier, le 108e anniversaire de la création de l'ANC actuellement au pouvoir. Pour rappel, Cyril Ramaphosa, président sud-africain, assumera, dès le mois prochain et pendant une année, la présidence tournante de l'Union africaine.