Chambre des représentants a adopté, jeudi soir, à la majorité le projet de loi de finances (PLF) au titre de l'année 2020. Le projet de loi de finance 2020 a reçu l'aval de 146 députés, alors que 60 autres s'y sont opposés. Répondant aux interventions des groupes et groupements parlementaires à la Chambre des représentants lors d'une séance plénière consacrée, jeudi, à l'examen des dispositions du PLF 2020, le ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration, Mohamed Benchaâboun a affirmé que le gouvernement a veillé à interagir positivement avec les amendements présentés. L'objectif étant de faire de ce texte «le prélude d'une nouvelle étape dans le processus du développement du Royaume». Le gouvernement a veillé aussi à interagir positivement avec les remarques, les interpellations et les critiques des députés en leur fournissant des réponses orales et écrites argumentées avec chiffres à l'appui, a-t-il dit. Sur les 271 amendements proposés concernant la première partie du PLF, 65 ont été retirés, soit 24% du total, a relevé le ministre, notant que sur les 206 amendements restants, 74 ont été acceptés (dont environ 40% émanant des groupes de l'opposition). Ces chiffres «reflètent le climat positif qui a marqué les discussions et le vote du PLF, ainsi que l'interaction positive du gouvernement avec l'ensemble des amendements présentés aussi bien par les groupes et groupements parlementaires, de la majorité que de l'opposition», a ajouté Mohamed Benchaâboun. Il s'est aussi félicité du vote à l'unanimité d'une «formulation conjointe de l'article 9 du PLF», interdisant la saisie des fonds et des biens de l'Etat lors de l'exécution des décisions judiciaires. Le PLF 2020 sera soumis à la Chambre des conseillers pour examen et approbation. Conformément à l'article 49 de la loi organique n° 130.13 relative à la loi de finances, la deuxième Chambre doit se prononcer sur le projet dans un délai de 22 jours suivant la date de son dépôt.