Le rideau est tombé, mardi à Doha, sur la 5e édition du prix Katara du roman arabe, avec l'annonce de la liste des lauréats dans les différentes catégories, dont l'écrivaine et romancière marocaine Aicha Ammour et le critique marocain Mohammed Yaouti. Dans la catégorie des romans arabes non publiés, le prix a été remporté par Aicha Ammour pour son roman «Hayat Bil Abyad wal Aswad» (Une vie en noir et blanc), à côté de l'Algérien Salmi Nasser, de l'Egyptien Abdelmoumen Ahmed Abdelaal, de l'Irakien Wared Badr Salem et de la Syrienne Wafae Allouch. Dans le concours des études et recherches non publiées, le Marocain Mohammed Yaouti a été primé pour une étude sur le discours romancier, le roman «Al Maghariba» d'Abdelkerim Jouiti comme modèle. Outre Yaouti, ont été primés dans cette catégorie Ahmed Zahir Rehahla de la Jordanie, Ahmed Karim Bilal d'Egypte, Ahmed Oubeid Allah (Jordanie) et Mouna Srifek (Algérie). Pour ce qui est des romans arabes publiés, l'Algérien Habib Sayah, le Yéménite Habib Abderrab Serouri, l'Erythréen Haji Jaber, la Jordanienne Layla Al Atrach et son compatriote Majdi Daibes se sont distingués. Cette édition du prix Katara a vu la participation de 1 850 candidats répartis notamment sur trois axes : le roman arabe publié, le roman non publié et les études. Le montant total des prix alloués à cette manifestation culturelle s'élève à 635 000 dollars américains. Katara est un prix annuel lancé en 2014 par la fondation culturelle qui porte le même nom.