Bien qu'il stagne à la 75e place depuis l'année dernière, le Maroc continue de faire mieux que ses voisins maghrébins et africains. Il arrive ainsi à la première place au Maghreb et troisième en Afrique, selon l'indice de compétitivité du World Economic Forum (WEF). Bien qu'il continue de dominer ses voisins maghrébins et africains en matière de compétitivité, le Maroc ne réalise pas d'importantes avancées dans le rapport sur la compétitivité du World Economic Forum (WEF), publié cette semaine. En effet, le royaume figure cette année à la 75e place, devant les Seychelles et derrière la Géorgie, soit la même place qu'il occupait l'année dernière. Le royaume gagne toutefois 1,5 point par rapport à son score précédent. L'indice de compétitivité mondiale évalue les facteurs qui déterminent collectivement le niveau de productivité d'un pays. Des éléments organisés en 12 piliers jugés essentiels, lesquels sont regroupés au sein de quatre catégories. Mais plus que ces quatre indicateurs, ce sont surtout les 12 sous-indicateurs qui intéressent le plus les auteurs du rapport. Ainsi, sur le front institutionnel, qui comprend notamment la performance du secteur public et la gouvernance d'entreprise (sur un panel de plusieurs critères), le Maroc se situe désormais à la 45e place (54e en 2018), avec un score de 60 points. Il se maintient aussi au 54ème rang pour ce qui est de la qualité et l'extension de ses infrastructures de transport, avec 73 points (+1,5 point par rapport à 2018). Le royaume poursuit toutefois sa chute en matière d'expansion des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) : Après sa 93e place et son score de 44,2 enregistrés l'année dernière, il figure désormais à la 97e place, avec un score de 46 points. Quant à la stabilité macroéconomique, le Maroc fait mieux que l'année dernière, même en conservant le même score : du 47ème rang où il se trouvait il y a un an, le Maroc est désormais classé à la 43e place. Il enregistre aussi son plus mauvais score dans le domaine de la santé en se classant ainsi à la 91 e place avec 90 points, au lieu de la 88e place mondiale (score de 75 points) qu'il occupait en 2018. Le Maroc troisième en Afrique et 8e dans la région MENA Le Maroc fait mieux que l'année dernière pour l'indice des compétences (111e rang en 2019 contre 114e place en 2018), celui du marché des produits (60e contre 75e), celui de la taille du marché (52e contre 53e) et celui du dynamisme du business (71e contre 99e). En revanche, il stagne pour ce qui est du marché du travail (119e rang mondial) et recule pour l'indice relatif au marché financier (49e rang contre 44e) et celui en rapport avec l'aptitude d'innovation (81e contre 78e). Comparé à ses voisins, le Maroc se place cette année au troisième rang africain, derrière les Îles Maurice (52e rang mondial) et l'Afrique du Sud (60e) au moment où la majorité de ses voisins africains occupent les dernières places du tableau. Le Maroc est aussi champion du Maghreb, devant la Tunisie (87e), l'Algérie (89e) et la Mauritanie (134e). Dans le monde arabe, le Maroc arrive à la huitième place, derrière les Emirats arabes unis (25e), le Qatar (29e), l'Arabie saoudite (36e), Bahreïn (45e), le Koweït (46e), le Sultanat d'Oman (53e) et la Jordanie (70e). Le changement atteint aussi le podium du classement : Singapour devance désormais les Etats-Unis en occupant la première place. Le pays de l'Oncle Sam recule ainsi au deuxième rang. Hong Kong rejoint le TOP 5 tout comme les Pays-Bas et se classent respectivement à la troisième et quatrième place. La Suisse se maintient à la tête de ce classement, en reculant de la quatrième place occupée en 2018 à la cinquième. Le bas du classement est respectivement occupé par le Mozambique (137e rang), Haiti, la République démocratique du Congo, le Yémen et le Tchad (141e place mondiale).