Le département d'Etat américain a autorisé le Maroc à acheter près de 8 500 munitions de différents types, à 985 millions de dollars. Ainsi, selon The Defense Post et Defense News, qui citent un communiqué de la Defense Security Cooperation Agency, les autorités marocaines ont commandé 2 401 missiles TOW 2A (BGM-71-4B-RF) ainsi que de 28 missiles «Fly-to-Buy». La vente inclut «400 lanceurs M220A2 TOW et / ou quatre cents 400 lanceurs de systèmes d'acquisition d'objectifs améliorés (ITAS) M41, ainsi que d'autres équipements, formations et supports connexes». «La vente proposée des missiles TOW 2A et des lanceurs TOW renforcera les efforts du Maroc pour développer une capacité de défense terrestre intégrée», a déclaré DSCA. «Une défense nationale forte et une force militaire dédiée aideront le Maroc à maintenir ses efforts pour maintenir la stabilité.» Sont également inclus l'équipement de soutien, l'assistance technique et la formation. Les travaux primaires seront effectués à Raytheon à Tucson (Arizona) et à McKinney (Texas). Le contractant principal de cette transaction est Raytheon Missile Systems alors que le coût est estimé à 776 millions de dollars. Un deuxième communiqué de la DSCA indique jeudi que le Maroc a également demandé la vente de «5 810 bombes MK82-1 de 500 lb et de 300 bombes MK84-4 de 2 000 lb, toutes deux équipées d'explosif tritonal», pour ses F-16. La vente proposée comprend également d'autres équipements, ainsi que le support technique. Les principaux contractants seront Raytheon, Orbital ATK, General Dynamics, Cheming Groupe et Kaman Precision Products, pour un coût total estimé à 209 millions de dollars, précise-t-on. «La vente proposée améliorera la capacité du Maroc à faire face aux menaces actuelles et futures de terreur émanant d'organisations extrémistes violentes prévalant dans toute la région», souligne la DSCA pour qui «les munitions supplémentaires fournies par cette vente amélioreront l'interopérabilité avec les Etats-Unis et d'autres alliés régionaux et renforceront la capacité du Maroc à mener des opérations de coalition».