Une ligne ferroviaire et plusieurs axes routiers ont été coupés à la circulation suite aux précipitations ayant causées des débordements de plusieurs oueds apprend-on auprès de la MAP, citant les services techniques du ministère de l'Equipement et des Transports. Toutefois, le mauvais temps qui prévaut sur l'ensemble du Royaume depuis plusieurs jours, devrait laisser place à partir de ce vendredi et ce, pour une semaine, à un temps stable et ensoleillé, selon la météorologie nationale. Les oueds Sebou (614 km) et Ouergha ont débordé de leur lit ces derniers jours. Résultat, le trafic ferroviaire sur la ligne de Tanger a été interrompu depuis mercredi à 22heures, indiquait un communiqué de l'Office national des chemins de fer (ONCF). C'est la deuxième coupure – pour la mêmes raisons – du trafic entre Tanger et Sidi Kacem après celle du 6 janvier. Des autocars ont été mobilisés en correspondance avec les trains par l'ONCF pour assurer le transport des voyageurs de et vers Tanger. Dans cette même région du Gharb, le débordement des eaux a également eu raison de la circulation sur la route régionale (RR) 413 entre Khénichet et Belksiri et de plusieurs routes locales. Des douars sont mêmes isolés par les eaux, faisant planer le spectre des inondations de l'année dernière. Ailleurs dans la province de Taounate, la RR 510 entre Tahar Souk et Boured a été coupée à cause du débordement de l'oued Ouergha. La route nationale (RN) 8 entre Fès et Taounate a été provisoirement (entre 10h et 13h) coupée au niveau du point kilométrique (PK) 568, à proximité de Ouled Jamaa. A Taza, les eaux des oueds ont touché certains quartiers de la ville, alors que celles de l'oued Inaounen ont provoqué des perturbations sur la RN 6 (Rabat-Oujda) au PK 310. Le ministère de l'Equipement et des Transports a précisé avoir mobilisé des équipes pour « assister les usagers des routes, mettre la signalisation temporaire et tous les travaux nécessaire pour rétablir et pérenniser la circulation et la sécurité des usagers de la route ». A côté de ces débordements des cours d'eau, les barrages également continuent de se remplir. L'ensemble des retenues d'eau du Maroc enregistrait un record historique de remplissage de 87,3 %, le mercredi 13 janvier. Deux jours après, ce taux s'est élevé à 89,4 %. A ce rythme, des lâchées d'eau seront nécessaires pour éviter de nouveaux débordements des barrages, comme nous l'avions indiqué dans un article précédent. Mais l'ouverture des vannes pourrait causer des dégâts important en aval, puisque les barrages ne joueront plus leur rôle de bouclier.