chambre criminelle (2ème degré) de la Cour d'appel de Casablanca a confirmé, vendredi tard dans la nuit, les jugements prononcés en premier ressort à l'encontre des accusés du Hirak du Rif. Pour rappel, des peines allant de 20 ans de prison ferme à un an de prison avec sursis avaient été rendus, le 26 juin dernier, par la Chambre criminelle (1er degré) de la même juridiction. Ainsi, un accusé a écopé d'un an de prison avec sursis, tandis que douze mis en cause ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et sept autres à 3 ans de prison ferme. Sept personnes impliquées dans ces événements ont écopé de 5 ans de prison ferme, tandis que six autres ont été condamnées à 10 ans de réclusion. La juridiction a également prononcé une peine de 15 ans de prison ferme à l'encontre de 3 accusés et a condamné 4 autres à une peine de 20 ans de prison ferme. Les inculpés ont été poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d'inculpation, notamment «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat, tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage, réception de fonds, de donations et d'autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d'attenter à l'unité et la souveraineté du Royaume». Ils étaient, également, accusés «d'ébranler la loyauté des citoyens envers l'Etat marocain et les institutions nationales, la participation à l'organisation d'une manifestation non autorisée et la tenue de rassemblements publics sans autorisation».