Dimanche à Baveno (Nord-ouest de Milan), la Marocaine Wafa Koraichi a été à nouveau placée en détention où elle doit rester jusqu'au mois d'août. Elle avait été condamnée à 3 ans et 4 mois de prison pour terrorisme et doit «servir les six derniers mois» de sa peine, rapporte le média italien La Stampa. Jeudi dernier, la Cour de cassation s'est prononcée sur le pourvoi formulé par la Marocaine âgée de 26 ans ainsi que trois autres personnes, également d'origine marocaine, accusées d'appartenance à l'organisation «Etat islamique» et de terrorisme international. «Toutes les requêtes ont été rejetées, jugées irrecevables. Les peines prononcées par la cour d'appel de Milan en novembre 2017 sont donc définitives», poursuit le média italien. «Wafa Koraichi a été arrêtée chez elle à Baveno et le même matin, le jeune Abderrahmane Khachia résidant à Brunello (province de Varèse, aux environs Milan) et le couple Salma Bencharki et Abderrahim Moutaharrik avaient été incarcérés», écrit-il. Ces deux derniers se seraient tournés vers Wafa Koraichi pour une «Tazkia», soit une «sorte de passe pour rejoindre Daech». Elle aurait été ainsi appelé à intervenir auprès de son frère, qui avait disparu de Bulciago (province Lecco, au nord-est de Milan) avec son épouse italienne et ses trois enfants en 2015, puis était réapparu en Syrie dans les rangs des milices de Daech. «La condamnation pour terrorisme international comprend également une procédure d'expulsion applicable à la fin de la peine», conclut La Stampa.
