guerre ouverte entre le PJD et le RNI est une aubaine pour l'Istiqlal de donner des leçons à la majorité gouvernementale. Le parti de Nizar Baraka constate que «les attentes des citoyennes et des citoyens, les chantiers de construction et de réforme annoncés récemment, notamment dans l'emploi et la formation professionnelle, la protection sociale et la justice fiscale, sont otages (…) d'une majorité profondément égoïste et préoccupée par ses luttes pour le leadership, les profits et les pertes», indique le comité exécutif de la Balance dans un communiqué publié au terme de sa réunion, mardi 29 janvier. Le Parti de l'Istiqlal dit «regretter» que le cabinet El Othmani adopte «une approche punitive à l'égard du citoyen dans sa gestion des résultats du Dialogue social», soulignant qu'«à moyen terme, il n'y aura pas de concrétisation des promesses du gouvernement envers le citoyen, pas de relèvement des salaires, de hausses des allocations familiales et de prise en charge de la quatrième tranche dans l'augmentation de la contribution du fonctionnaire dans la réforme de la caisse de retraite». Et d'ajouter enfin : «Aussi, le fonctionnaire sera, dès la fin du mois de janvier, soumis à des prélèvements sur son salaire. D'autres ponctions l'attendent dans les prochains mois afin de combler le déficit de la Caisse nationale des organisations de protection sociale (CNOPS).»