Au Conseil de sécurité, Horst Köhler s'est montré satisfait des «avancées» réalisées sur le dossier du Sahara occidental. Aussi, il a annoncé qu'il prépare déjà un deuxième round des négociations entre les quatre parties. Le Conseil de sécurité a tenu, mardi et à huis-clos, une réunion consacrée à la question du Sahara occidental. «Horst Köhler a présenté aux Quinze un résumé de la 'Table ronde' de Genève, tenue les 5 et 6 décembre derniers. Le médiateur onusien s'est montré satisfait de la reprise du processus des pourparlers entre les parties après six années de suspension», nous confie une source proche du dossier. L'ancien président allemand a également informé les membres du Conseil de sécurité sur son projet d'organiser un deuxième round dont le lieu et la date restent encore à déterminer. Pour ce faire, il prévoit de mener des contacts directs et bilatéraux avec les quatre parties durant le mois de février. Vers une tournée de Köhler dans la région «Une nouvelle tournée d'Horst Köhler dans la région est possible afin de sonder sur place les positions du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario en prévision d'une nouvelle rencontre, probablement en mars», estime la même source. «L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental s'est félicité de l'imminente reprise du programme des échanges des visites entre les familles sahraouies installées dans les camps de Tindouf et dans les grandes villes du Sahara. Pour lui, il s'agit d'un succès.» Source proche du dossier Pour mémoire du 18 au 25 janvier, deux proches collaboratrices de Köhler se sont rendues à Laâyoune et dans les camps de Tindouf avec l'objectif de relancer ce programme, supervisé par le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l'ONU, que le Polisario avait suspendu unilatéralement en 2013 pour des «motifs techniques». La réunion du mardi 29 janvier a été marquée par l'absence du chef de la Minurso, Colin Stewart. Et pourtant sa présence a été annoncée par plusieurs médias dès le début de ce mois. A cela s'ajoute le refus de l'actuelle présidente du Conseil de sécurité, l'ambassadrice de la République dominicaine, de répondre aux questions des journalistes au terme de la réunion à huis-clos. Un fait rarissime.