Bien qu'il affirme ne pas avoir consulté le jugement et ne pas vouloir le qualifier de «positif ou négatif», le ministre d'Etat aux droits de l'homme, Mustapha Ramid a commenté ce mercredi le jugement rendu par les autorités de Casablanca à l'encontre de l'association Racines. «En principe, on ne peut pas en vouloir aux autorités publiques qui ont recours à la justice pour exiger la dissolution d'une association, si elle est justifiée conformément à la loi», a-t-il confié aujourd'hui au média électronique Alyaoum 24. Et le ministre d'ajouter que «c'est à la justice de dire son mot final sur le sujet». Le 26 décembre, l'association à vocation culturelle a été condamnée à la dissolution par le tribunal de première instance de Casablanca, saisi par le préfet des arrondissements Casablanca – Anfa. Le représentant du ministère de l'Intérieur aurait considéré que l'association a organisé une activité qui est en dehors de ses objectifs. Il reproche aussi à l'association d'avoir organisé une émission de la web-émission «1 dîner 2 cons», alors que des sources proches de l'ONG estiment que cette dernière n'a fait que mettre son local à la disposition des animateurs de ladite émission sans participer à son organisation. Maroc : Les dessous de la dissolution de l'association Racines L'annonce de la dissolution de l'association a été dénoncée sur les réseaux sociaux. Pour sa part, l'association n'a pas encore réagi, souhaitant commenter cette décision après la réception, cette semaine, de l'argumentaire du jugement.