La crise qui agitait le groupe UMT à la Chambre des conseillers a été résolue ce mardi soir. En revanche au PAM, les divergences persistent autour du candidat devant occuper le poste de questeur. La Chambre des conseillers est en panne. L'élection, le 15 octobre, de Hakim Benchemach à la présidence n'a pas permis pour autant une reprise rapide des activités de l'institution. Ainsi pour la deuxième semaine consécutive, la séance hebdomadaire des questions orales, programmée traditionnellement chaque mardi après-midi, ne s'est pas tenue. En cause de profondes divergences qui secouent certains groupes parlementaires à la 2e Chambre, notamment ceux de l'UMT (Union Marocaine du Travail) et le PAM (Parti Authenticité et Modernité). L'UMT a évité l'implosion Au sein de la centrale syndicale, la volonté du secrétaire général Miloudi Moukharik d'imposer Amal El Amari, présidente du groupe, a été vivement contestée par deux conseillers : Rachid Meniari et Mohamed Zeroual. Pendant des jours, les deux avaient mené une fronde menaçant même de rejoindre d'autres instances. Ils réclament la présidence pour un autre conseiller, sachant que Mme El Amri avait occupé le poste de 2015 à 2018. Ce n'est que mardi soir que la médiation menée par certaines syndicalistes ont pu les persuader d'accepter, à contre cœur, le choix de Moukharik. Ces dissensions ne constituent pas une exception. L'UMT connait en effet depuis quelques mois la création d'un «mouvement de redressement» qui plaide pour un renouvellement de la direction de la centrale. Au PAM, Benchemmach lance l'opération «sauver le soldat Mehrachi» Si à l'UMT la crise est suspendue pour l'instant, en revanche au PAM elle dure encore. Le secrétaire général du Tracteur peine à parvenir à convaincre les membres de son groupe de sa volonté de désigner Larbi Mehrachi questeur à la Chambre des conseillers pour la deuxième fois après son mandat de 2015 à 2018. Les conseillers frondeurs réclament le poste pour une femme. Hakim Benchemach ne l'entend pas de cette oreille et parait déterminé à défendre son «ami». Rappelons que ce dernier a joué un rôle de premier plan dans la campagne d'éviction d'Ilyas El Omari des commandes du Tracteur. Pour l'instant donc les désaccords persistent. La dernière réunion entre les deux parties qui s'est tenue ce lundi 22 octobre, s'est conclue sur une note négative. La prochaine séance des questions orales est prévue le mardi prochain. Elle n'aura lieu que si la composition du bureau de la Chambre est connue.