Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) annonce la nouvelle structure de ses deux groupes parlementaires. Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) renforce sa représentativité au sein du Parlement. Le parti dirigé par Mohamed Cheikh Biadillah compte désormais 74 conseillers et 55 députés, soit un total de 129 parlementaires. C'est ce qu'ont annoncé, lundi 19 octobre, à Rabat, Hamid Narjiss, président du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des représentants et Hakim Benchemmach, président du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des conseillers. Lors d'une conférence de presse, M. Narjiss a affirmé que le bureau national du PAM a validé l'adhésion de trois nouveaux députés au groupe parlementaire du PAM. Il s'agit de Cheikh Aamar, ancien président de la commission des finances et du développement économique, membre du parti de l'Istiqlal, Mohamed Laâraj, membre du bureau exécutif du Front des forces démocratiques (FFD) et Rahou Lhilaa, membre du bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS), portant ainsi à 55 le nombre du groupe parlementaire du PAM à la première Chambre. Le parti a annoncé qu'il a exclu de ses rangs trois députés sans dévoiler leurs noms, alors qu'un autre député a quitté le parti de son propre gré. Lors de cette conférence de presse dédiée à l'annonce de la nouvelle structure des deux groupes parlementaires du PAM, M. Narjiss a indiqué que le bureau national du parti a donné son accord de principe à l'adhésion de trois nouveaux conseillers, portant ainsi à 74 le nombre des conseillers du PAM à la deuxième Chambre. Selon la même source, pas moins d'une dizaine de conseillers auraient également demandé de rejoindre le PAM. S'agissant de la nouvelle structure des groupes parlementaires, M. Benchemmach a souligné la mise en œuvre de la commission des affaires parlementaires installée récemment. Selon ce dernier, cette commission est composée des présidents des groupes parlementaires du parti et leurs vice-présidents ainsi que des députés et conseillers occupant des postes de responsabilité au sein des bureaux des deux Chambres ou au niveau de la présidence des commissions permanentes. «Il ne s'agit pas seulement de décisions administratives, mais plutôt de décisions à caractère politique démontrant ainsi l'existence d'un changement au niveau de la performance du parti», a déclaré M. Benchemmach lors de cette rencontre. Les missions confiées à cette commission se rapportent à la coordination entre les deux groupes, la gestion des questions orales, notamment à travers la garantie de la coordination et à la non répétition des questions. Cette commission sera également chargée de la formation des parlementaires du parti ainsi que l'enrichissement d'une base de données des questions orales. D'autres parlementaires désignés par le parti auront, par ailleurs, pour mission l'amélioration du rendement des parlementaires au niveau des commissions permanentes et la promotion de leur capacité d'élaboration des propositions de loi. M. Benchemmach a dit, par ailleurs, que le PAM demandera la réduction du temps attribué à la séance des questions orales et ce, pour assurer une bonne gestion du temps parlementaire. Le gouvernement de l'ombre du PAM M. Benchemmach a affirmé, lors de cette conférence de presse, que la Commission des affaires publiques, mise en place récemment par le parti, devra fonctionner de la même manière qu'un gouvernement de l'ombre, à l'instar de la célèbre tradition anglo-saxonne. D'après lui, la première mission de cette commission étant d'accompagner le débat sur le projet de loi de Finances 2011, afin de permettre aux membres des deux groupes parlementaires de traiter le projet avec plus d'efficacité. Dans les pays anglo-saxons, le cabinet de l'ombre est un gouvernement virtuel formé par le principal parti de l'opposition dénué de pouvoirs réels. La responsabilité principale de ce gouvernement de l'opposition est d'offrir une alternative, le but étant d'avoir un gouvernement déjà en place prêt à prendre le pouvoir en cas de victoire électorale.