réaction de l'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara ressources watch, WSRW) n'a pas tardé. Quelques jours seulement après l'annonce, par Soluna Blockchain, entreprise contrôlée par le fonds américain Brookstone Partners, de construire une centrale éolienne de 900 MW à Dakhla, l'heure est à la dénonciation du côté du Front Polisario. Vendredi soir, l'ONG WSRW a critiqué l'interview accordée par John Belizaire, directeur exécutif de l'entreprise américaine à l'agence Reuters, affirmant que la construction d'un parc éolien à Dakhla est une «atteinte aux droits du peuple sahraoui». Dans un communiqué relayé par l'«agence» du Polisario, WSRW affirme que «le Maroc tente d'impliquer des entreprises étrangères, liant leurs intérêts aux siens pour légitimer son occupation du Sahara occidental». L'observatoire rappelle à Soluna Blockchain «la responsabilité sociétale des entreprises et le fait que les accords conclus entre Rabat et Washington excluent le territoire du Sahara occidental». L'occasion pour l'ONG de donner l'exemple de l'accord du libre échange et de rappeler le verdict de la Cour de justice de l'Union européenne. Au grand dam du Polisario, un fonds américain projette une centrale éolienne à Dakhla WSRW appelle à l'annulation de l'accord conclu entre l'entreprise américaine et les autorités marocaines en affirmant que la société «ne doit pas mener des activités contre la volonté du peuple sahraoui et sans son consentement ou celui du Front Polisario». L'ONG appelle aussi «la communauté internationale et à sa tête le Conseil de sécurité à créer un mécanisme devant protéger les ressources du Sahara occidental de l'exploitation». Pour rappel, et au grand dam du front séparatiste, le fonds américain Brookstone Partners, basé à New York, a annoncé le développement de la première tranche d'un parc éolien à Dakhla devant générer 900 mégawatts d'énergie verte. Un parc couplé à un centre de données pour serveurs blockchain fortement liés à la crypto-monnaie Bitcoin.