Parmi les grandes lignes des amendements adoptés en commission au sujet de la loi sur l'asile, vendredi dernier en France, une concernerait directement les demandeurs Marocains. Désormais, si cet amendement est appliqué, «les pays persécutant les homosexuels ne pourront plus être considérés comme d'origine sûre». Au Maroc, l'homosexualité est punie par les termes du Code pénal, d'où le nombre en hausse de nationaux demandeurs d'asile dans les pays dit «gay-friendly». En Espagne, au court de l'année 2017, 595 demandes d'asiles déposées par des Marocains ont été acceptées. Selon la Commission espagnole pour l'aide aux réfugiés (CEAR), ce requêtes ont «majoritairement été relatives à l'orientation sexuelle des demandeurs marocains». Il est à préciser que la France accorde déjà l'asile aux LGBT lui demandant protection. Au total, les Marocains en France figurent parmi les dix nationalités les plus représentées parmi les demandes d'asile à la frontière, tous motifs confondus. Le projet de loi «asile-inmigration» sera examiné par l'Assemble nationale à partir du 16 avril.
