Après Ceuta, c'est au tour de l'exécutif de Melilla de monter au créneau pour montrer son inquiétude sur la possible participation des ressortissants marocains aux élections locales en Espagne. Selon le site abc.es, Miguel Marin, vice-président du gouvernement local de Melilla a affirmé, mercredi 6 juillet, que les propos de Trinidad Jiménez ne sont basées sur «aucun fondement juridique» et pense que cela relève d' «une opinion personnelle». La chef de la diplomatie espagnole avait en effet déclaré la veille qu'en vertu de la nouvelle charte, les ressortissants marocains pouvaient participer aux élections locales en Espagne. Pour Marin, «les citoyens des deux pays devraient avoir les mêmes droits et doivent produire les mêmes circonstances, sinon il ne peut y avoir aucun accord de réciprocité». Une réciprocité qui n'est pas encore garantie, selon lui. Melilla compte environ 100 000 habitants, dont 45% de musulmans, en majorité rifains. Leur poids électoral pourrait augmenter considérablement une fois le droit de vote des Marocains instauré.