Hamid Mahdaoui, le directeur de publication du site Badil.info, n'a pas bénéficié de la liberté provisoire. Au terme d'un interrogatoire, le procureur du roi près la cour d'appel de Casablanca a ordonné ce soir l'incarcération du journaliste à la prison Oukacha. Désormais, Mahdaoui fait face à une nouvelle accusation : «non révélation d'attentat contre la sûreté de l'Etat». Il risque «une peine d'emprisonnement de deux à cinq ans et une amende de 1 000 à 10 000 dirhams», énonce l'article 209 du code pénal. Mardi 24 juillet, le tribunal de première instance d'Al Hoceima a condamné Hamid Mahdaoui à trois mois de prison ferme en plus d'une amende de 20 000 dirhams.