«Saveurs du Maroc» veut proposer aux consommateurs marocains et étrangers des produits de qualité supérieure. Et récompenser les producteurs les plus sérieux. Promouvoir la vente des produits d'origine marocaine au Maroc et à l'étranger. C'est l'objectif du label national «Saveurs du Maroc» mis en place conjointement par l'Institut marocain de normalisation (IMANOR) et la Fédération des industries de conserve des produits agricoles du Maroc (FICOPAM), dans le cadre de la loi 12-06 relative à la normalisation, à la certification et à l'accréditation, indiquent les deux entités dans un communiqué. Destiné aux transformateurs de fruits et légumes et autres produits végétaux, ce label a été établi par un comité regroupant l'ensemble des parties intéressées, notamment les administrations, les producteurs, les laboratoires et les associations de consommateurs, entre autres. «On a associé à ce label plusieurs administrations», confirme Abdelhak Bennani, président de la FICOPAM, joint par Yabiladi. «L'ONSSA (Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, ndlr), la direction des filières de production au ministère de l'Agriculture et le ministère de l'Industrie ont notamment été sollicités. Imanor, quant à lui, audite les entreprises pour s'assurer que leurs produits répondent bien aux normes de qualité de ce label. On veut que les gens comprennent qu'il ne s'agit pas là d'une plaisanterie», assure Abdelhak Bennani. «Avantager les entrepreneurs sérieux» L'étiquette «Saveurs du Maroc» atteste que le produit labellisé est d'origine marocaine et de qualité supérieure, produit dans des conditions sanitaires et nutritionnelles maîtrisées portant sur la production primaire, la transformation, le conditionnement, l'étiquetage et les informations nutritionnelles. «C'est un outil permettant de promouvoir la consommation de produits d'origine marocaine auprès des consommateurs marocains et des touristes souhaitant consommer les produits locaux. Ce label sera une garantie aussi bien auprès de la communauté marocaine à l'étranger que des consommateurs des pays de destination de ces produits», poursuivent l'IMANOR et la FICOPAM. Abdelhak Bennani d'insister : «Au-delà du Maroc, il est aussi question de promouvoir les produits à l'échelle internationale. Aujourd'hui, on ne fait plus de distinction entre le marché national et étranger ; ce sont les mêmes consommateurs. Les touristes que l'on reçoit en nombre doivent trouver sur nos marchés des produits équivalents aux leurs en matière de qualité. Il en va de même pour les Marocains.» Pour le président de la FICOPAM, l'enjeu est aussi celui du mérite et de la récompense : «Il faut démarquer les produits des fabricants sérieux, des autres. Une entreprise qui fabrique des produits de bonne qualité ne peut pas rester sur le marché au même niveau que celle qui produit de la mauvaise qualité. Il fallait mettre en place un label pour les départager. Il y a ce souci d'avantager les entrepreneurs sérieux.» Pour l'heure, les produits concernés sont d'origine végétale. Une première étape qui comprend les fruits, les légumes, les huiles, les confitures, les olives et les câpres, entre autres. «D'autres suivront», promet Abdelhak Bennani.