finale tant attendue devait avoir lieu aujourd'hui pour les jeunes footballeuses du club de l'AS Surieux d'Echirolles (Isère) mais elles ont fini par déclarer forfait, selon le Parisien. En cause, le voile d'Essia Aouini, leur entraîneur et celle grâce à qui elles sont arrivées aussi loin. En effet, suite à une décision de la Ligue Auvergne-Rhônes-Alpes d'interdire la présence de la jeune sportive de 19 ans si elle ne se sépare pas de son voile, la direction du club a préféré dénoncer en ne participant pas à ce match. «Nous considérons qu'il s'agit d'une véritable injustice car Essia a eu le mérite de conduire son équipe jusqu'en finale. Il n'est donc pas question de jouer sans elle. C'est un geste de solidarité», explique Amar Benguedouar, président de l'AS Surieux (Grenoble), au Parisien. Du côté des instances du football, il est impensable de faire une exception, les statuts sont clairs explique Bernard Barbet, le président de la Ligue. «Sont interdits à l'occasion de compétitions tous ports de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance politique, idéologique, religieuse ou syndicale.»
