Le mercredi 5 janvier, un bateau de fortune, en provenance de Laâyoune, avec à bord 20 clandestins sahraouis a échoué sur la plage de l'île de Fuerteventura aux îles Canaries. Actuellement gardés dans un centre d'internement pour étrangers (CIE), où sont détenus habituellement les immigrants arrivés en Espagne, ces clandestins sahraouis ont demandé l'asile politique. Ils auraient été présents au démantèlement du camp de Gdeim Izik le 8 Novembre par les autorités marocaines et invoqueraient le risque de se voir persécutés par les forces de l'ordre du Royaume, selon le vice-président Alfredo Perez Rubalcaba. D'après le journal El Paz il est même fort probable que le gouvernement espagnol accorde l'asile à ces Sahraouis. Ce cas est-il sérieux où les émigrés exagèrent-ils ? L'histoire n'est pas sans rappeler le dossier d'un jeune clandestin marocain homosexuel, qui lui, a demandé le droit d'asile politique prétextant son orientation sexuelle. Il proclamait que ça l'empêchait de revenir au Maroc sans courir le risque d'être emprisonné et isolé.