Avec sa collection "Croisière", la maison Céline a propulsé la babouche au rang de "chaussure de l'année 2016". Plusieurs autres grands designers l'ont depuis adoptée et déclinée en plusieurs versions, ce qui positionne la chaussure à bout pointu comme "le must-have" des adpetes de la mode pour l'année 2016. Inspirées de la babouche marocaine, les nouvelles versions viennent cependant concurrencent leur "consoeur" du souk au détriment du "made in Morocco". img id="article_img_1" itemprop="image" src="https://static.yabiladi.com/files/articles/355ce322d2a4d8ceea4c095d80d2ec90370.jpg" alt="Babouches de la collection \" Croisière\" de Céline" / Babouches de la collection "Croisière" de Céline img id="article_img_2" itemprop="image" src="https://static.yabiladi.com/files/articles/49b9beb4a15b517d95c0cca206723b38370.jpg" alt="Babouches de la collection \" Croisière\" de Céline" / Babouches de la collection "Croisière" de Céline img id="article_img_3" itemprop="image" src="https://static.yabiladi.com/files/articles/fc85d4d90b3c9e6aa36ffb75dd9f387d370.jpg" alt=" Babouches de la collection \" Croisière\" de Céline" / Babouches de la collection "Croisière" de Céline img id="article_img_4" itemprop="image" src="https://static.yabiladi.com/files/articles/503a365b6db02eec4925770c08eada18370.jpg" alt="Babouches de la collection \" Croisière\" de Céline" / Babouches de la collection "Croisière" de Céline La babouche, chaussure de l'année 2016. C'est en tout cas la tendance qui se dessine dans les grandes capitales mondiales de la mode depuis que plusieurs fashionistas influents l'ont adopté comme le «must-have» pour cette année, rapporte un site spécialisé dans la mode. L'emballement est parti de la collection «Croisière» de la marque française Céline. Sa directrice artistique, Phoebe Philo a décidé de remettre au goût du jour, cette chaussure marocaine. Mais elle décide de la moderniser en créant une sorte de chaussure hybride entre la sandale et la ballerine. Au style présenté dans les souks marocains, Phoebe Philo ajoute une sangle qui se boucle sur le talon d'Achille ou encore sur la partie avant du pied et décline la chaussure en cuir doré ou imprimé avec plusieurs coloris. Les férus de mode sont conquis. Résultat, une paire de babouches Céline se négocie entre 790 dollars et 1350 dollars pour la version cuir tressée. Mais pas "made in Morocco" D'autres grandes maisons se sont vite converties dans la mode babouche. Dolce et Gabbana a lancé une version «Mille et une nuits». Gucci a lui préféré le style «Louis VI» tandis que Balenciaga en a lancé une version «dentelle». Même Victoria Beckham y est allé de sa version «So white». La babouche est très vite devenue la chaussure phare des défilés puisque A.P.C, Openning Ceremony et Acne Studios l'ont aussi adoptée pour leur collection printemps-été. Avec cette nouvelle tendance, c'est une partie du savoir-faire artisanal marocain qui est reprise par des grandes maisons souvent plus visibles que nos artisans des souks. Le magazine américain Vogue mettait en avant 3 marques de chaussures dont les matériaux et le savoir-faire provenaient du Maroc. Aujourd'hui, ce sont des grandes marques qui s'inspirent de babouches marocaines pour lancer de nouvelles collections, sans qu'elles ne soient produites au Maroc. Entre joie de voir un produit marocain devenir à la mode et déception car cela ne profite pas aux artisans marocains, difficile de trancher.