Le week-end dernier, plusieurs accidents ont fait des morts et des blessés graves sur les routes marocaines. Ces drames ont eu lieu quelques jours seulement après l'annonce de la baisse des accidents par le ministère de l'Equipement et des Transports. C'est comme si le sort se met à contredire la satisfaction affichée des autorités concernant la baisse des accidents de circulation ce mois de novembre. La région centrale du Maroc, Marrakech mais aussi la province de Khouribga, a connu ces derniers jours une macabre loi des séries. Samedi 25 décembre, quelques treize personnes ont été grièvement blessées dans un accident survenu sur la route régionale N° 312 à l'entrée de la ville d'Oued-Zem, a-t-on appris de la MAP. L'accident qui s'est produit à la suite d'une collision entre deux automobiles (un véhicule de transport en commun et une voiture légère), a eu lieu tôt le matin aux environs de 06h30 du matin, selon la protection civile. Les blessés graves ont été transférés à l'hôpital Mohamed V de Oued-Zem selon la même source, alors que les occupants du véhicule léger impliqué dans l'accident sont recherchés. Vingt quatre heures après, deux personnes sont mortes dans la même province de Khouribga dans des accidents séparés. La première après avoir été fauchée par un train qui reliait Oued-Zem à Casablanca, à un passage à niveau non-gardé dans la ville de Khouribga. Quant à la deuxième, elle a succombé après avoir été renversée par une voiture légère non loin de Douar Oulad Brahim (commune Boulanoir). Auparavant, le mercredi soir à Marrakech, un grand taxi est entré en collision frontale avec une voiture du type pick-up dans l'arrondissement de Sidi Youssef Ben Ali, sur la route menant à Aït Ourir. Bilan, deux personnes tuées et quatorze blessées dont trois grièvement. Dans cette même journée de mercredi à Rabat, le ministre des Transports Karim Ghellab, a présidé la réunion du Comité permanent de sécurité routière (CPSR). Il est ressorti de cette rencontre que les accidents mortels auraient baissé sous l'impulsion du nouveau code de la route, entrée en vigueur le 1er octobre 2010. Visiblement, malgré ces chiffres encourageants, les routes marocaines sont encore très meurtrières.