Le procès de Maâti Monjib et six autres personnes (quatre journalistes et deux acteurs associatifs) s'est ouvert dans l'après-midi du jeudi 19 novembre au tribunal de première instance de Rabat. Sur une demande de la défense des mis en cause qui demandait davantage de temps pour préparer ses plaidoiries, la cour a reporté l'examen du dossier au 27 janvier 2016. Monjib et les six autres mis en cause (Abdessamad Ait Aicha, Maria Moukrim, Rachid Tarek, Hicham Mansouri, Hisham Almiraat et Mohamed Sber, ndlr) sont accusés d'avoir reçu des financements de l'étranger dans le cadre d'une «propagande visant à porter atteinte à l'intégrité, à la souveraineté, ou à l'indépendance du Royaume» et d'«ébranler la fidélité que les citoyens doivent à l'Etat et aux institutions du peuple marocain». Ces deux accusations sont punies par «l'emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 1 000 à 10 000 dirhams», indique l'article 206 du code pénal. 13 avocats étaient présent lors de cette première audience.