Reporters Sans Frontières réclame dans un communiqué publié sur son site l'abandon des poursuites contre 5 journalistes poursuivis dans le cadre du procès de 7 activistes des droits de l'Homme qui devrait s'ouvrir demain au tribunal de première instance de Rabat pour «atteinte à la sécurité et à l'intégrité de l'Etat». Contributeurs ou journalistes dans Lakome 2, Zamane, etc, RSF fait référence aux membres de l'association marocaine du journalisme d'investigation(AMJI). Il s'agit de Maati Monjib, Samad Ayach, Maria Moukrim, Rachid Tarik et Hicham El Mansouri. «Il est urgent que le Maroc cesse le harcèlement politico-judiciaire à l'encontre des journalistes, visant ainsi à décourager toute voix critique. Les charges portées par les autorités marocaines contre ces journalistes et militants des droits de l'homme doivent être abandonnées conformément aux engagements internationaux du pays, notamment à son obligation de protéger le droit à la liberté d'expression et d'information prévu dans l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques», explique Yasmine Kacha, responsable du bureau Maghreb de RSF. RSF dénonce également le recours à des instruments juridiques imprécis pour retenir des charges contre ces journalistes. Et RSF de rappeler que les pressions de journalistes qui ont décidé de se confronter aux lignes rouges.