Né en France et originaire du Maroc, l'acteur franco-marocain, n'a cessé de séduire le public avec ses one-man shows. Avec les rôles qu'il décroche au cinéma, son succès est grandissant. Mais qui se souvient encore de son premier rôle sur le grand écran ? C'était en 1992, dans un court-métrage, disponible en intégralité sur Dailymotion. A l'époque, c'était le réalisateur marocain Nabil Ayouch qui avait fait appel à Jamel, qui n'avait alors que 17 ans. « Les pierres bleues du désert», l'histoire d'un jeune homme convaincu qu'il existe de grandes pierres bleues dans le désert, a permis à Jamel Debbouze de s'initier au monde du cinéma. Mais l'on était encore loin de ses apparitions dans la série «H», de la création du Jamel Comedy Club ou encore de son apparition dans Asterix & Obélix : Mission Cléopâtre. D'ailleurs, pour percer, Jamel, né en 1975 à Paris et ayant grandi à Trappes, a passé plusieurs étapes. Le théâtre, d'abord, ou plus précisément l'improvisation. Il sera engagé dans la compagnie du «Déclic Théâtre», et ira par la suite en finale du championnat de France junior de la Ligue d'improvisation française. Ensuite vient la radio. Repéré par les dirigeants de Radio Nova, il y lance en 1995 sa chronique qui le rendra célèbre : le Cinéma de Jamel. Il la transposera à la télévision en 1998, sur Canal+. S'il y a eu d'autres apparitions dans des court-métrages, notamment dans «Y a du foutage dans l'air» de Djamel Bensalah, c'est à travers ses apparitions à la télévision que le grand public a pu coller le visage à la voix de Jamel. La série incontournable du tournant du millénaire, «H», y est pour beaucoup. Et Jamel Debbouze entre dans le star système français. Après son apparition dans «Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain» en 2001, ce sera surtout son rôle de Numérobis dans «Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre» qui fait décoller sa carrière au cinéma. Ensuite, les long-métrages se succèdent. A travers ses coopérations avec Rachid Bouchareb, ses rôles deviendront de plus en plus engagés politiquement. «Indigènes» et son dernier film en date, «Hors la loi» en sont les exemples. Son rôle dans «Marsupilami», prévu de sortir en 2011, fait revenir Jamel aux cotés du réalisateur Alain Chabat et à l'adaptation de bandes dessinées au cinéma. Mais Jamel, 13e au classement des personnalités préférées des Français, ne néglige pas sa profession d'humoriste. En créant son propre théâtre en 2008, le Comedy Club, il a donné la possibilité à ses jeunes confrères de se produire sur scène. Il se souvient de ses propres débuts et des diffucltés pour percer dans le milieu. «Les pierres bleues du désert», accessible sur internet, montre ce même Jamel, acteur en herbe. Un peu de nostalgie... Les pierres bleues du désert de Nabil Ayouch, 1992