deuxième journée du dialogue libyen s'annonce sous de bons auspices. Bernardino Leon a poursuivi ses navettes entre les deux principaux protagonistes du conflit. L'Espagnol a eu des entretiens séparés avec les représentants du parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, et ceux du parlement de Tripoli. Dans un tweet, publié sur le site de la Mission d'appui de l'ONU en Libye (MANUL), l'émissaire de l'ONU s'est dit «optimiste», affirmant qu'il y a «une volonté et une détermination claire» en vue de parvenir à une solution au chaos qui prévaut depuis quatre ans. Une solution qui passe inéluctablement par la formation d'un gouvernement d'union nationale, dirigé essentiellement par des technocrates mais à condition qu'ils n'aient pas d'autre nationalité que la libyenne, nous confie une source à Skhirate. En phase avec cet «optimisme» partagé par l'ensemble des participants au dialogue interlibyen, la publication libyahewar, proche du parlement de Tobrouk, proche de l'Egypte, avance déjà les noms de trois personnalités, issues du monde des affaires, pour présider le futur exécutif. Il s'agit de Abdellah Essaoudi, Abdellah El Badri et l'ancien premier ministre Ahmed Maîtiq. Samedi est le dernier jour des négociations au Maroc.