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Un niño de dos años muere atropellado cuando su padre aparcaba el coche
Publié dans Yabiladi le 28 - 09 - 2010

Un niño de dos años murió ayer atropellado cuando su padre aparcaba el coche en su domicilio. Ocurrió en el barrio de Sollagua, en Bárcena de Cicero, a las 17.30 horas. Mohamed Khalkane regresaba a casa después del trabajo en un todoterreno y al acceder al patio que da entrada a la vivienda no vio que el pequeño estaba al lado de la verja y, posiblemente al girar, le golpeó. El niño murió en el acto.
«No vi al niño, no vi al niño». Es lo único que acertaba a decir el padre mientras mostraba, un par de horas después del fatal accidente, la fotografía del carné de su hijo menor, Elías, nacido en España unos meses después de la llegada de toda la familia desde su pueblo, Old Smail, en Marruecos.
Apoyo de la comunidad marroquí
Una veintena de amigos de la familia, todos originarios del mismo lugar de Marruecos, se desplazó ayer por la tarde desde distintas localidades cántabras -la mayoría vive en Torrelavega- para dar el pésame a los Khalkane.
En la casa, Mohamed reside con su esposa y dos hijas más, y con su hermano, la mujer de éste y una hija mayor. Los dos hombres trabajan en tareas de limpieza y desbroce de montes. Transportan la maquinaria en el todoterreno, propiedad de la empresa que les contrata, que a media tarde permanecía aparcado en el patio.
Las mujeres entraban en la casa para consolar a la madre, mientras los hombres se quedaban fuera y comentaban con profundo dolor lo sucedido. Destacaron la rapidez de los servicios de emergencia, «en quince minutos ya estaba aquí la ambulancia», que se llevó al pequeño, al parecer ya sin vida, al Hospital de Laredo. Fueron también varias patrullas de la Guardia Civil y, ya a última hora, acudió a la casa una unidad móvil del Servicio Cántabro de Salud para suministrar calmantes a los familiares. Algunos amigos del padre comentaron que su deseo es que los restos mortales del niño descansen en un cementerio musulmán de Burgos.
«Son muy buenos vecinos»
El pesar de los Khalkane fue compartido en todo el vecindario. Muy cerca residen Pili y Ramón, que destacaron la amabilidad de todos los miembros de la familia: «Son muy buenos vecinos, siempre saludan cuando pasan por aquí. Alguna vez les he prestado un paraguas, y enseguida quieren devolvérmelo, y yo les digo, ¡no tengáis prisa!». Ella misma prestó ayer un teléfono móvil a una de las adolescentes que reside en la casa, «pasó por aquí y me dijo, ¡necesito llamar a mi padre!, le dejé mi teléfono, entendí que algo malo había pasado, aunque luego habló en su idioma y ya no supe qué era. Más tarde me acerqué a la casa y ya vi lo que ocurrió», dijo Pili, muy apenada con lo sucedido: «yo vi a la madre embarazada, y luego al niño, era precioso, rubiuco, con ojos azules, guapísimo».


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