Le grand mufti d'Arabie saoudite vient d'émettre une fatwa contre le calcul astronomique. Pour Abdul Aziz ibn Abdillah Ali ash-Shaykh, fixer la date du début du ramadan en se basant sur des calculs astronomiques «va à l'encontre de la charia», rapporte ce vendredi le site d'actualité 24.ae. Le mufti ajoute que l'observation du croissant lunaire est une condition irrévocable pour la détermination du début du mois sacré. Abdul Aziz ibn Abdillah Ali ash-Shaykh estime également que le calcul scientifique «n'est pas très précis et peut donner lieu à des erreurs contrairement à l'observation oculaire qui, elle, est très facile et plus claire». Ces déclarations interviennent au moment où des astronomes saoudiens viennent d'affirmer que le ramadan commencerait dimanche 29 juin dans la péninsule. «Il ne sera tout simplement pas possible de voir le croissant vendredi puisque la lune disparaitra complètement du ciel avant le coucher du soleil», a expliqué hier, jeudi, Khaled Al-Zauq, membre de l'union arabe des sciences spatiales et astronomiques.