Coopération : Ryad Mezzour au Mexique    Commissaires judiciaires : les nouveautés de la réforme de la profession    Genève: le Grand Maître de l'Ordre Souverain de Malte rend hommage à la présidence marocaine du CDH    Revue de presse de ce vendredi 4 octobre 2024    Tourisme : à Dubaï, Fatim-Zahra Ammor expose les ambitions du Maroc    Prix pour la recherche : BAM prolonge le délai de dépôt des candidatures    Marché des capitaux : Aradei Capital lance une augmentation de capital    Kenya. L'économie tire son épingle du jeu    Abidjan. Les politiques de transports se discutent au FISAT    L'approche du double questionnaire a permis de réduire le coût du RGPH de 453 MDH (HCP)    Le gouvernement suit de près la situation de la communauté marocaine au Liban    OPEP+: L'Arabie Saoudite met en garde contre une baisse du prix baril à 50 dollars    Le 1er Rabii II de l'an 1446 de l'Hégire correspond au samedi 05 octobre    Foot: des règles de la Fifa encadrant les transferts de joueurs jugées "contraires au droit" de l'UE    Salon du Cheval. Tbourida: Un canon d'énergie et de tradition    Eliminatoires CAN 2025. Walid Regragui dévoile sa liste    Eliminatoires CAN-2025: Walid Regragui dévoile sa liste pour la double confrontation face à la République centrafricaine    15è Salon du cheval: les FAR promeuvent l'équidé militaire sous le règne du Sultan Moulay Ismail    Les prévisions météo du vendredi 4 octobre    Culture. Lomé abrite le Salon du Livre Jeunesse    Village de la Francophonie à Paris : le Maroc "très bien représenté" pour faire connaître sa culture    Tawfik Hammoud: "Le monde est en mutation, mais le Maroc se distingue"    Sahara: Le CS programme 3 réunions, l'Algérie se dérobe    Mondial de Futsal: L'Argentine bat la France et file en finale    Le Mondial U-17 féminin aura lieu du 17 octobre au 8 novembre 2025 au Maroc (FIFA)    Le gouvernement adopte deux projets de décrets portant renouvèlement des licences de deux sociétés de télécommunication    Sensibiliser les femmes sur l'importance de la détection précoce    La chasse est ouverte...préserver la biodiversité et lutter contre le braconnage    Coopération universitaire : les enjeux de la préservation du patrimoine    M. Bensaid prend part à la Conférence ministérielle préparatoire au sommet de la Francophonie    Technologie : le Sénégal, pionnier du cloud souverain en Afrique de l'Ouest    Prix du Maroc du Livre 2024: Les candidatures sont ouvertes    IA : la Russie dévoile un robot capable de réaliser des tableaux dans différents styles artistiques    Liban : Le Hezbollah repousse plusieurs tentatives d'infiltration de soldats israéliens    Fondation AKDITAL : une caravane médicale pour soigner les enfants de Tafraout    Tout ce qu'il faut savoir sur la plus grosse fraude de Ponzi de l'histoire du Maroc    Elim CAN 2025 : Sahraoui, Harkass, Chihab et Ait Boudlal, qui sont les nouvelles recrues de Regragui?    Présidentielle américaine : les moments clés d'une campagne hors norme    Séisme d'Al-Haouz : Les aides à la reconstruction prolongées de cinq mois    Une élite à la hauteur du capital historique istiqlalien    Sommet de la Francophonie 2024 : Les conclusions promettent un nouvel élan pour les créateurs    Mozambique. Les élections générales pour le 9 octobre    Météo: les prévisions du jeudi 3 octobre    Togo. Stratégie pour une éducation de qualité    L'Algérie bloquée aux portes des BRICS ou l'échec d'une diplomatie belliqueuse    Fès : lancement de la formation "Trésors des arts traditionnels marocains"    Accra. L'Africa Cinéma Summit prépare sa deuxième édition    Parution : « Le ciel carré », un récit carcéral    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Benkirane en Belgique pour célébrer les 50 ans de l'immigration marocaine
Publié dans Yabiladi le 17 - 02 - 2014

Le cinquantenaire de l'immigration marocaine en Belgique sera grandement célébré cette semaine. Le chef du gouvernement marocain Abdelillah Benkirane va participer à l'événement, ce mardi. Vendredi les présidents des deux chambres marocaines seront accueillis au parlement belge. Cet anniversaire sera aussi raconté par les médias et le milieu artistique qui reviendront sur plusieurs aspects de la présence marocaine à travers des témoignages, reportages et émissions. Détails.
Le 17 février 1964 est une date indélébile dans les relations maroco-belges. Il y a 50 ans, le Maroc et la Belgique ont paraphé la convention bilatérale permettant d'organiser l'immigration des ressortissants marocains en Belgique. Après 50 ans, les deux pays vont célébrer cet événement à travers plusieurs activités, dont certaines ont déjà été lancées cette année. Ce mardi, le palais d'Egmont accueillera le premier ministre marocain, Abdelillah Benkirane, et son homologue belge Elio Di Rupo. Vendredi prochain, ce sera au tour des présidents des assemblées des deux pays de se rencontrer au Parlement de Bruxelles pour célébrer le cinquantenaire de l'immigration marocaine en Belgique.
Selon LaLibre.be, la présence marocaine en Belgique date de 1912. En effet, quelques travailleurs du royaume rejoignaient la France et par extension certaines régions belges. Mais, c'est en 1964 que s'est opéré le vrai coup d'envoi de la véritable vague de migration marocaine. L'anniversaire ne sera pas que célébré sur le plan politique. Côté cultuel, des événements ont été prévus dans certaines villes et les médias reviendront aussi sur plusieurs aspects de la présence marocaine en Belgique.
«Spéciales», enquêtes, témoignages dans les médias
Des journaux papiers à la télévision en passant par la radio, l'immigration marocaine en Belgique sera au cœur de l'actualité. La RTBF tendra ainsi le micro aux descendants d'immigrés pour revenir sur les histoires et les anecdotes qui pourraient être transmises de génération en génération. Le réalisateur d'origine marocain, Nabil Ben Yadir et sa maman se sont déjà rendus dans les locaux de la télévision belge pour évoquer des souvenirs et des anecdotes en rapport avec l'arrivée des marocains en Belgique.
Pour le quotidien LeSoir, un supplément de dix pages à été programmé pour aller à la découverte des centaines de milliers de «nouveaux Belges», dont les familles se sont établies ou sont nées en Belgique depuis la signature la convention de 1964. Les graphistes HMI et RIVAL CNN, le photographe Hatim Kaghat, la cinéaste Kadija Leclere, ont participé à ce supplément riche en témoignages et statistiques inédites. Cette sorte de roman graphique sorti pour l'occasion revient sur la vie d'une immigrée marocaine à travers le dessin.
Le quotidien propose aussi le programme des concerts, spectacles ainsi que celui des autres rendez-vous artistiques pour marquer cet anniversaire. Il compte poursuivre la célébration à travers des enquêtes sur le volet social, politique, économique, sportif, culturel…, et aussi un reportage grand format pour revenir sur l'origine de l'immigration marocaine.
Pour sa part, la radio flamande, VRT, va également révéler une enquête menée par le cabinet IPSOS sur des immigrés marocains - ou des belges d'origine marocaine - pour évoquer le ressentiment des Marocains après un demi-siècle en Belgique. L'enquête permettra de revenir sur des sujets ayant rapport au logement, à la discrimination, à l'intégration…Les résultats les plus frappants seront annoncés cet après midi, lors de la diffusion en direct de l'émission «Vandaag» mais aussi lors du journal du soir. Débats, émissions et reportages sont également prévus pour revenir sur l'éducation des enfants d'immigrés, leur intégration et leur confrontation avec la société belge.
Le métro bruxellois est marocain !
La célébration de ce cinquantenaire est d'une grande signification pour la Belgique. Les immigrés marocains ont grandement participé à l'essor économique de la Belgique à partir des les années 1960. Ils ont permis de réaliser des ouvrages de grande envergure dans le pays. «Le métro bruxellois a été principalement construit par des Marocains», affirme à LaLibre.be le sociologue Marco Martiniello de l'Université de Liège.
L'immigration n'était pas fortuite. Elle était bien réfléchie par les deux parties. Les deux pays y trouvaient leur compte, comme le souligne Hassan Bousetta, sénateur PS et politologue de formation. «Le demandeur avait un besoin urgent de main-d'œuvre peu qualifiée pour ses charbonnages et son industrie lourde alors que le fournisseur se débarrassait de certains de ses ressortissants les plus remuants», précise-t-il à la même source.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.