L'accord entre le parti «Junts» et le gouvernement de Pedro Sánchez sur la répartition des mineurs migrants non accompagnés a provoqué une levée de bouclier des partis de droite et d'extreme droite en Espagne. Après Vox, c'est au tour du Parti populaire basque de s'opposer à cette décision qui prévoit de répartir ces jeunes marocains à travers les régions du pays. Le leader du parti, Javier de Andrés, a critiqué cette initiative, estimant qu'il serait plus judicieux de renvoyer certains des enfants et adolescents arrivés aux îles Canaries directement vers le Maroc, où se trouvent leurs familles. «Cequi manque dans cette répartition, c'est que personne ne soit renvoyé au Maroc, qui est pourtant la destination la plus appropriée pour beaucoup d'entre eux.» Sur la plateforme «X», Javier de Andrés a relayé un message de la dirigeante Cuca Gamarra, qui a déclaré que «les régions autonomes ont atteint leurs limites de capacité en raison de l'absence d'une politique claire d'immigration de la part du gouvernement de Sánchez.» Elle a souligné la nécessité pour le gouvernement d'assumer ses responsabilités et de fournir les ressources nécessaires à l'accueil de ces jeunes. Le Parti populaire basque a également participé à des réunions avec une délégation du gouvernement des îles Canaries, comprenant des représentants du Parti populaire (PP) et de la Coalition canarienne (CC) à Vitoria. La porte-parole du parti, Laura Garrido, a affirmé lors d'une conférence de presse au Parlement basque qu'une «répartition équitable» n'a pas été mise en place, notant que «les régions dirigées par leur coalition supportent le plus lourd fardeau». Elle a ajouté que l'accueil de ces jeunes représente un véritable défi, soulignant que «tout le monde sait» que le Pays basque est plus attractif pour les migrants en raison de son «meilleur système de protection sociale» comparé à d'autres régions.