La région d'Huelva a décidé de faire de la main d'œuvre marocaine, une « réserve » en donnant la priorité aux travailleurs locaux, telle a été l'une des conclusions de la réunion tenue entre la sous délégation gouvernementale de la province de Huelva, les entrepreneurs, les syndicats et les communes, a-t-on appris d'El Pais. La rencontre était présidée par l'adjoint de la délégation gouvernementale de la province d'Huelva, Manuel Bago et la directrice générale adjointe de l'Immigration, de la communauté d'Andalousie, Pilar González. Depuis 2004, le Maroc a toujours répondu à la demande des entreprises espagnoles en termes de travailleuses saisonnières et garanti également leur retour. Mais face à la crise, les Espagnols ont été amenés à réduire le recrutement dans les pays d'origine ; dont la majorité des candidats provenaient du Maroc. En janvier dernier, le journal « Publico » avait annoncé que les champs et les serres d'Huelva n'accueilleront pas d'ouvrières marocaines cette année. Mais quelques mois plus tard, en mai, les responsables dans la région sont revenus sur leur décision en créant une sorte de liste de réserve, a rapporté El Pais. On parlait alors de 800 travailleuses. Toutefois, à l'issue de la réunion d'hier, aucun chiffre n'a été avancé. Manuel Bago s'est contenté d'affirmer qu'il y aura « moins de personnes qu'en 2008 ».