Le célèbre kickboxeur marocain Badr Hari continue de développer son réseau de salles de sport au Maroc, malgré ses démélés judiciaires suites aux récentes accusations récentes de violence aux Pays-Bas. Début février 2025, Hari a été arrêté à Amsterdam pour une présumée agression sur son ex-femme, Daphné, mère de ses cinq enfants. Après une détention provisoire, il a été libéré sous conditions strictes, notamment l'interdiction de l'approcher. Malgré ces péripéties juridiques, Badr Hari reste focalisé sur ses projets entrepreneuriaux au Maroc. Il a récemment inauguré une quatrième salle de sport sous l'enseigne PUNCH à Lissasfa, Casablanca, renforçant ainsi sa présence dans le pays. Les autres établissements sont situés à Tachfine, Socrate et Bouskoura. Dans une déclaration sur son compte Instagram, Hari a exprimé son engagement envers le développement du sport au Maroc : «Aujourd'hui, je m'engage à contribuer, à mon niveau, à faire en sorte que le sport et la santé prospèrent dans notre pays bien-aimé.» Il aspire à inculquer aux jeunes Marocains des valeurs telles que la discipline et la persévérance à travers ses installations sportives. Cependant, les récentes allégations de violence ternissent l'image publique de l'athlète. Ce n'est pas la première fois que Badr Hari est confronté à des accusations similaires. En 2012, il avait été condamné pour l'agression de l'homme d'affaires Koen Everink, ce qui lui avait valu une peine de prison. Alors que ses projets professionnels au Maroc progressent, l'issue de ses affaires judiciaires aux Pays-Bas reste incertaine. Les autorités néerlandaises poursuivent leur enquête pour déterminer les circonstances exactes de l'incident impliquant son ex-femme.