Chaque année, le Ramadan bouleverse les habitudes médiatiques des Marocains, transformant ce mois sacré en un véritable «Super Bowl» publicitaire. Une étude menée par Integrate et Com & Talk Agency décrypte ces nouvelles dynamiques et livre des enseignements précieux. Avec 5h09 de consommation télévisuelle quotidienne, la télévision reste le média de référence, notamment durant l'Iftar et le prime time. Les chaînes 2M et Al Aoula captent l'essentiel de l'audience grâce à des contenus mêlant humour et émotion, fortement plébiscités par les femmes, qui influencent le choix des programmes familiaux. Mais dès 22h et jusqu'à 3h du matin, le digital prend le relais. Facebook, Instagram et TikTok enregistrent des taux d'engagement record, offrant aux marques un espace privilégié pour interagir avec leur audience. 44 % des Marocains pratiquent le multi-screening, jonglant entre télévision et smartphone pour suivre des rediffusions sur YouTube ou commenter en direct sur les réseaux sociaux. «Le Ramadan est plus qu'une période de forte audience, c'est un moment d'émotion et de connexion. Les annonceurs doivent adapter leurs stratégies pour capter l'attention au bon moment», explique Siham Malek, Managing Director d'Integrate. L'étude met en avant plusieurs recommandations pour maximiser l'impact des campagnes publicitaires : • Associer TV et digital pour prolonger l'exposition des messages après l'Iftar. • Miser sur les formats interactifs et immersifs, comme les stories et les vidéos courtes. • Exploiter WhatsApp et YouTube, devenus incontournables pour les rediffusions et les interactions directes. «Les marques qui sauront créer du lien émotionnel avec leur audience bénéficieront d'un engagement durable», ajoute Dounia Sekkat, CEO de Com & Talk Agency.