Annoncée plus tôt dans la journée, la suspension du sélectionneur national Walid Regragui de quatre matchs, dont deux en sursis, fait partie de plusieurs autres mesures prises par la Confédération africaine de football (CAF), après délibérations du jury disciplinaire de l'instance. Mercredi, cette dernière a fait savoir que les différentes parties ont écopaient également d'amendes, dans l'affaire impliquant la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et la Fédération congolaise de football association (FECOFA), à la suite des incidents survenus en fin de match opposant le Maroc à la République démocratique du Congo (RDC) en Coupe d'Afrique des nations (CAN 2023). La FRMF et la FECOFA ont toutes les deux été pénalisées d'une amende de 20 000 dollars chacune. Séparément, l'instance nationale versera une amende additionnelle de 10 000$, pour l'utilisation de fumigènes par ses supporters pendant le même match. Sur ce montant, 5 000$ sont assortis d'un sursis, informe une note d'information de la CAF. Outre la suspension de quatre matchs, dont deux en sursis sur une période d'un an, Walid Regragui versera quant à lui une amende 5 000 dollars. La Confédération indique que l'ensemble des décisions sont exécutoires à l'expiration du délai d'appel, conformément au Code disciplinaire en vigueur. CAN 2023 : La FRMF et la FECOFA réagissent à la polémique de l'après-match Maroc – RDC Dans ce sens, la FRMF a fait savoir qu'elle ferait appel du verdict annoncé, notamment la suspension du sélectionneur national. A la suite des altercations survenues, dimanche 21 janvier, à la fin du match comptant pour la deuxième journée du groupe F et ayant opposé le Maroc à la RDC, la CAF avait annoncé l'ouverture d'une enquête. Walid Regragui avait eu un échange verbal avec le capitaine de la sélection congolaise, Chancel Mbemba, qui a laissé planer le doute devant les médias sur la nature raciste des propos tenus par le coach marocain. Ce dernier a rejeté catégoriquement les accusations.