A la tête de la Délégation interministérielle des droits de l'Homme (DIDH), Ahmed Chaouki Benyoub est décédé, ce mardi 26 septembre à l'âge de 66 ans, des suites d'une longue maladie. Le responsable a été nommé à son poste par le roi Mohammed VI, en 2018. Membre de l'Instance équité et réconciliation (IER) et du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), Benyoub a précédemment été vice-président de l'Organisation marocaine des droits humains (OMDH) et conseiller auprès de l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE). Natif de Marrakech en 1957, Ahmed Chaouki Benyoub a exercé comme avocat au barreau de Rabat. Après un long parcours militant, il a occupé des fonctions institutionnelles, notamment celle de président du groupe de travail chargé de la protection des droits de l'Homme au sein du CCDH, ainsi que le groupe de travail en charge des études de législation et des politiques publiques. Auprès de l'ONDE, il a été chargé de l'encadrement des sessions du Parlement de l'enfant. En tant qu'expert dans les mécanismes de protection et de promotion des droits humains, il a œuvré notamment pour la formation en la matière, parallèlement à son travail de conseiller auprès d'organisations régionales et internationales dans le domaine. Ahmed Chaouki Benyoub est également l'auteur de plusieurs études sur les questions juridiques humanitaires, dont un guide sur «La justice des mineurs», «Les garanties juridiques d'un procès équitable», «La Commission d'arbitrage indépendante», «Les dispositions portant sur la tenue des élections communales et législatives». Il a publié ses écrits également dans des ouvrages collectifs tels que «Les droits de l'Homme et la transition démocratique au Maroc», «Le Maroc et les disparitions forcées» et «Le parlement de l'enfant», entre autres.