Après un échec cuisant de sa formation lors du scrutin communal et régional, tenu dimanche 28 mai en Espagne, le Président du gouvernement et secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sánchez, a annoncé, ce lundi, la tenue d'élections générales anticipées le 23 juillet prochain. Les résultats des votes de ce week-end ont donné une large victoire au Parti populaire (PP), avec un écart de plus de 700 000 voix sur le PSOE. A Madrid ou à Séville, le PP est conforté sur sa capacité de gouverner, même sans le soutien de Vox. Dans d'autres régions, comme à Valence, le parti comptera sur l'appui de l'extrême droite. Pour sa part, le chef du PP, Alberto Núñez Feijóo, se voit d'ores et déjà à la tête du gouvernement espagnol. «Nous avons franchi la première étape d'un nouveau cycle politique», a-t-il déclaré, dans la nuit de dimanche à lundi, lors d'un rassemblement à Madrid après l'annonce des résultats. Ces élections ont creusé l'écart entre le PP et le PSOE, tout marquant par ailleurs un net recul des blocs d'extrême gauche Unidas-Podemos et Sumar, au profit de ceux de la droite et de l'extrême droite.